DIFFERENCE ENTRE RUSSIE ET USA

Publié le par Adriana Evangelizt

Il est bien évident que la Russie de Poutine n'a pas les mêmes avis sur divers sujets d'actualités. Que ce soit le rapport Mehlis, les propos du président iranien, on pourrait même dire qu'ils sont diamétralement opposés. Et pour cause. Comme nous le répétons, Poutine n'est pas Bush. Il a suffisamment travaillé dans les services secrets pour connaître tous les rouages qui meuvent notre monde et il n'est pas sans savoir l'ingérence de certains pays sis au coeur du Moyen-Orient. Dans les jours qui viennent, il faut donc s'attendre à certains vetos votés par la Russie... leurs dirigeants sont moins aveugles et moins partisans que les nôtres.

Rapport Mehlis: la Russie appelle à ne pas politiser les choses

 

MOSCOU, 29 octobre - RIA Novosti. La Russie s'oppose à la politisation des activités de la commission Mehlis chargée d'enquêter sur le meurtre de l'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri, a déclaré samedi le porte-parole de la diplomatie russe, Mikhaïl Kamynine.

"Nous espérons que le Conseil de sécurité de l'ONU réagira avec fermeté, mesure et compétence juridique sans chercher à politiser l'enquête menée par la commission Mehlis", a-t-il dit.

Le rapport fourni par la commission revêt un caractère provisoire, et il faudra du temps pour éclaircir les questions en suspens, a ajouté le responsable russe.

"L'enquête doit être menée dans le cadre du mandat fixé par le Conseil de sécurité, de manière objective et impartiale. Des conclusions précipitées sont susceptibles d'ajouter à la tension qui règne dans la région", a souligné le diplomate.

Initiée par les États-Unis, la prochaine session du Conseil de sécurité qui se déroulera le 31 octobre au niveau des ministres des Affaires étrangères sera consacrée à l'analyse du rapport de la commission Mehlis.

L'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri et 20 autres personnes ont trouvé la mort en février dernier dans l'explosion d'une bombe à Beyrouth. Les enquêteurs ont conclu que l'attentat avait été minutieusement préparé et généreusement financé.

En octobre dernier, une commission internationale dirigée par le magistrat allemand Detlev Mehlis a remis son rapport au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, et aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

Ce rapport pointe du doigt, sans les nommer, plusieurs hauts responsables syriens et libanais et insiste sur la nature politique du meurtre qui n'aurait pu être organisé sans l'aval des services secrets syriens et la complicité de leurs collègues libanais.

La Syrie s'est empressée de qualifier le rapport de politiquement engagé et irréaliste.


Sources : RIA NOVOSTI
 
Le président iranien n'avait pas l'intention d'offenser Israël
 

 

MOSCOU, 28 octobre - RIA Novosti. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'avait pas l'intention d'offenser Israël, lit-on dans la déclaration publiée vendredi par l'ambassade d'Iran en Russie.

"Monsieur Ahmadinejad n'avait nullement l'intention de tenir des propos violents et d'entrer en conflit", lit-on dans la déclaration.

Le président de l'Iran a déclaré à la conférence "Le monde sans le sionisme" qui se tient à Téhéran qu'une nouvelle vague de lutte du peuple palestinien contre le régime sioniste raffermirait le moral de tous les adeptes de l'islam et affranchirait bientôt pour toujours le monde islamique de ce stigmate (Israël)".

Il a également rappelé aux participants à la conférence que l'imam Khomeini, fondateur de la République Islamique d'Iran, considérait l'existence de l'Etat d'Israël comme illégitime. "L'imam Khomeini a dit que le régime sioniste devait être rasé de la surface de la terre et que, grâce à Dieu, le monde vivrait bientôt sans les Etats-Unis et sans Israël", a dit Mahmoud Ahmadinejad en citant les paroles du guide de la révolution islamique.

Ces propos ont suscité une grande émotion dans le monde entier, le vice-premier ministre d'Israël Shimon Peres s'est prononcé pour l'exclusion de l'Iran de l'ONU.

Il est parfaitement clair que les propos tenus par Monsieur Ahmadinejad, président de la République Islamique d'Iran, reflètent la position de principe occupée par l'Iran: la nécessité d'élections libres sur les territoires occupés. La position du gouvernement iranien à l'égard de la Palestine préconise l'instauration d'un pouvoir identique sur tous les territoires", a expliqué l'ambassade d'Iran à Moscou.

La déclaration souligne que Mahmoud Ahmadinejad "voit les racines de la crise dans l'injustice et dans l'emploi du principe de deux poids, deux mesures". "L'Iran a présenté depuis longtemps son plan de règlement du problème palestinien prévoyant le retour des réfugiés palestiniens et la tenue d'élections libres. Naturellement, la République Islamique d'Iran estime qu'un régime fondé sur une race déterminée issu d'élections parmi les Juifs, les musulmans et les chrétiens qui vivent sur cette terre serait impossible", lit-on dans le document.

L'ambassade estime que "les milieux sionistes ont créé une nouvelle crise dans l'opinion publique", car l'Iran a confirmé dans l'arène mondiale son droit d'utiliser l'énergie atomique à des fins pacifiques".

"Nous soutenons la démocratie en Palestine, en Irak, en Afghanistan et dans d'autres pays et nous estimons que l'emploi par l'Occident de la politique des doubles standards dans l'approche des problèmes du Proche-Orient est une raison de plus expliquant l'absence de calme dans cette région", affirme l'ambassade iranienne.


Sources : RIA NOVOSTI

Publié dans Poutine Bush

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