PROCHE DESASTRE POUR LA PLANETE

Publié le par Adriana Evangelizt

Quand on lit cet article, on se dit que l'être humain est vraiment pitoyable. Le dernier des animaux créé et le pire. Un prédateur qui ne respecte rien. Ni la nature, ni la flore, ni la faune. L'humain fait partie de pire des espèces. Il y a bien sûr quelques exceptions mais sur  6 milliards cinq cent millions d'habitants qui peuplent notre planète, deux pour cent à peine sont éclairés sur les choses de ce monde. C'est vraiment très peu.

Le rêve américain risque de tourner au cauchemar planétaire

Ingrid Vergara

Que se passerait-il demain si les Chinois consommaient comme les Américains? La planète n'y survivra pas. Paradoxalement, c'est peut être le développement ultra-rapide la Chine qui incitera les pays industrialisés à se développer autrement. Il y a péril en la demeure.

Ce n'est pas juste une ode supplémentaire au nécessaire besoin d'un développement durable. Cette fois, le cri d'alarme est suffisamment sérieux pour que son auteur, Lester R. Brown, obtienne une tribune lors du prochain forum économique mondial de Davos, fin janvier. Le message? Il faut trouver une nouvelle voie de développement économique, car la Terre ne survivra pas à l'actuelle. Le propos n'est certes pas nouveau, mais les projections chiffrées réalisées par le président de l'Earth Policy Institute de Washington font froid dans le dos. 
Pétrole excepté, la Chine est déjà aujourd'hui plus gourmande en matière primaire – céréales, viande, charbon, etc. - que les Etats-Unis. Elle consomme, par exemple, deux fois plus d'acier que les Etats-Unis, alors qu'elle n'en est qu'au début de son développement. Et ceci alors qu'on ne raisonne qu'en consommation globale. Que se passera-t-il demain si chaque Chinois consomme autant qu'un Américain ? La Chine absorberait les deux-tiers de la production mondiale de céréales. La surface bétonnée pour les routes, autoroutes et parkings nécessaires à son milliard de voitures équivaudrait aux surfaces rizicoles actuelles. Et la consommation de papier représenterait deux fois la production mondiale actuelle, autant dire de nombreuses forêts décimées… "Les Chinois commencent à reconnaître qu'ils doivent procéder à des modifications, mais ils ne sont pas encore allés jusqu'à dire en public que le modèle occidental ne marchera pas chez eux" note Lester Brown.

Mais ce n'est pas la Chine qui est en faute. C'est le modèle de croissance économique occidental, dont s'inspirent les pays en voie de développement. Et ce modèle – centré sur l'automobile, la consommation d'énergie fossile et le gaspillage – ne peut plus fonctionner non plus pour les nations industrialisées. Paradoxalement, "La Chine nous aide à voir que les jours du vieux modèle économique sont comptés", conclut Lester Brown. Le plan A est mort. 

Le monde a donc besoin d'un plan B pour continuer son développement économique autrement. Or la plupart des solutions sont à portée de main. "A peu près tout ce dont nous avons besoin pour construire une économie compatible avec le progrès est déjà fait dans un ou plusieurs pays". Et l'institut de citer les fermes éoliennes en Europe, les toits solaires au Japon, la reforestation en Corée du Sud, les moyens de transports non-polluants. Ne manque qu'un ingrédient de taille : la volonté politique. Reste à espérer que les décideurs de Davos entendront l'urgence.  

Sources : L'EXPANSION

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans TRAITE DE KYOTO

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