Bush a dit...

Publié le par Adriana Evangelizt

"L'alternative au leadership américain, c'est un monde beaucoup plus dangereux et anxieux."  a dit le commandant en chef. Le problème de Bush c'est que lorsqu'il dit une chose, il faut comprendre le contraire. Ce qui signifie, grosso modo, que sans le leadership américain, le monde serait sans danger et serein. Mais que voulez-vous, lui et sa clique de foutraques ont décidé de jouer à la grosse guéguerre. Ils ont posé un gros planisphère devant eux et ils poussent des pions. Ici, on va bombarder, ils ont du pétrole. Là, on va leur en mettre un coup aussi pour leur apprendre à vivre car ils ne nous aiment pas. Là, il y a trop de populace pas blanche et pauvre, on va balancer quelques rétrovirus, histoire de les éradiquer sans faire de bruit. Et là bas dans ce coin islamiste, on va actionner notre Haarp australien sous-marin qui se nomme Pine Gap pour créér un bon séisme et nettoyer un peu l'écorce terrestre. Les Maîtres du Monde ont décrété que 6,5 milliards d'êtres humains c'est trop. A quoi bon nourrir des bouches inutiles quand on peut faire plus simple ? Donc, l'Amérique doit conduire le monde a dit le digne représentant du Fürher et en piste ! Que cela vous plaise ou non, il faudra se cogner la marque US sur la trombine et marcher au pas de l'Oncle Sam. Il y a quand même une faille dans leur système. Une faille de taille à laquelle ils n'ont pas pensé malgré leurs 700 points de chute dans le monde avec arme nucléaire. Parce que Cheney et Rumsfeld ne sont que des lourdingues qui pensent très mal. On devine leurs coups à l'avance. Et nous ne pensons pas être les seuls. Nous n'en dirons pas plus mais l'effet boomerang va faire très mal. Qu'ils se penchent bien sur leurs cartes et qu'ils regardent bien... il y a une faille.

L'Amérique doit "conduire" le monde, affirme George Bush

par Corine Lesne

"Tyrannie", " liberté", "idéologie de la terreur", les mots habituels y étaient mais pas le ton. Comme s'il avait pris la mesure des réalités, le président George Bush a prononcé, mardi 31 janvier, un discours programme assez éloigné des discours sur l'état de l'Union des années précédentes. Les commentateurs avaient prévu que, dans un contexte de déficit budgétaire et de stagnation en Irak, le président s'en tiendrait à des généralités sur le rôle de l'Amérique dans le monde, ce que le sénateur démocrate Charles Schumer avait appelé la "valse de George Bush", composée de "platitudes et d'idéaux élevés".

Ils ne se sont pas trompés. En lieu et place de la révolution, promise en 2005, par exemple, du système des retraites, le président a lancé des idées plus modestes — l'amélioration de l'enseignement scientifique pour faire pièce à la concurrence de l'Inde et de la Chine, l'interdiction de toutes les formes de clonage, une mesure susceptible de ravir la base chrétienne conservatrice.

Mais il n'en a pas moins défendu bec et ongles sa stratégie "internationaliste", n'hésitant pas à se placer, à l'occasion, dans la ligne soutenue en leur temps par le président Abraham Lincoln ou le leader noir des droits civiques Martin Luther King. "Allons-nous faire demi-tour ou terminer correctement ?", a-t-il demandé. Alors que les démocrates lui reprochent de précipiter le processus électoral au Proche-Orient avant même d'y avoir établi la stabilité, M. Bush n'a rien concédé sur le fond : pas question de se satisfaire du "faux confort de l'isolationnisme", qui finit dans "le danger et le déclin". L'Amérique doit "conduire" le monde. C'est un impératif de sécurité.

"L'alternative au leadership américain, c'est un monde beaucoup plus dangereux et anxieux." Selon lui, l'Amérique doit donc continuer à "agir hardiment en faveur de la liberté". Comme en 1945, quand elle a libéré les camps de la mort, elle doit accepter "l'appel de l'histoire pour délivrer les opprimés". La moitié du monde vit en démocratie, a-t-il dit. "Nous n'oublions pas l'autre moitié, dans des pays comme la Syrie, la Birmanie, le Zimbabwe, la Corée du Nord et l'Iran parce que les exigences de justice et la paix du monde requièrent aussi leur liberté."

Le succès du Hamas aux élections palestiniennes n'a pas changé ses vues. Simplement, a-t-il dit, si les élections sont "vitales", elles ne sont que " le commencement". Il faut aussi un " Etat de droit" qui "protège les minorités". M. Bush a épinglé l'Egypte et l'Arabie saoudite pour leur timidité dans les réformes. Le gouvernement du Caire "devrait ouvrir des voies pour une opposition pacifique qui réduira la séduction du radicalisme", a-t-il conseillé. Quant à l'Arabie saoudite, elle a "fait les premiers pas de la réforme". Reste à les "accentuer".

Sur l'Iran, le président n'a pas été aussi tranchant que les néoconservateurs le souhaitaient. Il a clairement réaffirmé son opposition à un Iran doté de l'arme nucléaire, en estimant que la "communauté internationale ne doit pas le permettre". Parallèlement, il a lancé un appel très direct à l'opposition iranienne, mais n'a pas assorti son discours de mises en garde. "Il y avait quelque chose de retenu, a commenté l'éditorialiste Thomas Oliphant, du Boston Globe. Rien qui se rapprochait du langage passé sur le changement de régime."

Sur l'Irak, M. Bush a répété qu'il ne pouvait s'engager sur une date de retrait, mais qu'un repli soudain "abandonnerait nos alliés à la mort et à la prison". L'Amérique n'a pas le choix : "Nous devons tenir notre parole." Et, a-t-il ajouté : "Nous sommes en train de gagner."

A quelques minutes du début de son discours, la militante pacifiste Cindy Sheehan, la mère d'un soldat tué en Irak, a été arrêtée dans l'enceinte même du Capitole. Elle avait été invitée par une représentante de Californie. La police lui a reproché d'arborer un tee-shirt provocateur. Il portait le chiffre 2245, le nombre de morts de la guerre depuis mars 2003.

La principale annonce a été dans le domaine de l'énergie. Le pétrole est comme "une drogue" pour l'Amérique, a dit M. Bush, qui a fixé comme objectif une réduction de 75 % des importations du Moyen-Orient d'ici à 2025.

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Un pouvoir fasciste

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