La guerre longue en préparation

Publié le par Adriana Evangelizt

Donc en complément de l'article que nous avons posé précédemment, Rumsfeld prévient les américains que la guerre va être très longue. Pour sûr. Ils vont la mener sur différents fronts. Ils vont la mener exactement partout où sont déployées les bases de l'Otan aussi bien en Europe qu'en Russie après avoir attaqué l'Iran et la Syrie. Tous ceux qui ne seront pas d'accord avec eux seront dans le collimateur. Le discours de Chirac n'avait que ce but, prévenir qu'une guerre pourrait être livrée. Le trois-quart des aveugles ont compris que c'était contre l'Iran, c'est mal voir. Chirac sait très bien ce qui se trame, Poutine aussi.

Rumsfeld prévient. C'est une guerre d'une "nature différente", où l'armée américaine n'est même pas forcément déployée. Ce passage est très important. La guerre "d'une nature différente" est la guerre bactériologique. Après le sida, il y a la grippe aviaire, inventée de toutes pièces par eux... pendant qu'on s'occupe de ce fléau en Occident ou ailleurs, eux s'occupent du reste. Il poursuit : "Il s'agit du combat qui se déroule dans cette religion (l'islam) entre les extrémistes violents — un relativement petit nombre — et l'immense majorité qui ne croient pas en la violence ou dans le terrorisme." Là, il faut bien lire... la guerre est donc déclarée entre les extrêmistes violents qui ne sont pas nombreux et l'immense majorité qui ne croient pas en la violence ou dans le terrorisme... on pourrait parler qu'il parle de l'Islam dans cette deuxième partie, mais il cible en fait tous les pacifiques et tous ceux qui savent que c'est eux qui ont inventé le "terrorisme"... donc l'immense majorité du monde qui condamne leur politique. La guerre va donc effectivement être très longue et le pauvre Peuple Américain n'est pas au bout de ses surprises...

Si personne n'arrête ses fous, on est vraiment mal barré !

Washington invite les américains à se préparer à une "guerre longue" contre le terrorisme

Il y a quatre ans, le Pentagone avait publié un document qui avait établi la nouvelle politique de sécurité stratégique des Etats-Unis de l'après-guerre froide. Il avait défini les conditions dans lesquelles le gouvernement américain s'estimait en droit de lancer une action préventive — "preemptive" — contre un ennemi susceptible de faire usage d'armes non conventionnelles. Comme l'exige le Congrès, qui demande un passage en revue régulier des ressources, effectifs et programmes militaires, le Pentagone a élaboré un nouveau plan stratégique. Ce document, dit "Quadrennial Defense Review", devait être publié le 3 février. C'est le deuxième rédigé sous la houlette du secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, dont il a été dit à plusieurs reprises qu'il pourrait quitter le gouvernement une fois qu'il aurait mené à bien la "transformation" qu'il envisage pour l'armée.

Le nouveau plan quadriennal renforce les capacités de l'armée américaine à répondre à des conflits non conventionnels, il tient compte des "leçons" apprises en Irak et augmente les effectifs des forces spéciales. Il n'oublie pas non plus les théâtres classiques.

L'un des principaux mouvements est celui qui prévoit de déplacer un certain nombre de sous-marins et porte-avions de l'Atlantique vers le Pacifique pour faire face à ce qui est perçu comme une menace grandissante de Pékin. Pour les experts militaires, il s'agit moins de viser la Chine que de la dissuader d'entrer dans une course aux armements à propos de Taïwan. Mais le rapport, surtout, adopte le terme de "guerre longue" pour qualifier l'effort d'éradication du terrorisme qui sera, selon le Pentagone, la marque du XXIe siècle. "Les Etats-Unis sont une nation engagée dans ce qui va être une guerre longue."

EXAMEN DU BUDGET AU CONGRÈS

Interrogé sur cette nouvelle expression, qui a aussi été employée par M. Bush dans son discours sur l'état de l'Union, et dont la presse a remonté la trace jusqu'à une déclaration du général John Abizaid en 2004, M. Rumsfeld a indiqué qu'elle n'était pas destinée à se substituer à la "guerre contre le terrorisme". Il a démenti chercher à préparer le public à des temps difficiles. "La vérité, a-t-il dit, c'est que tout comme la guerre froide, cette guerre va durer longtemps."

Les Américains doivent comprendre qu'il ne faut pas s'attendre à un armistice. C'est une guerre d'une "nature différente", où l'armée américaine n'est même pas forcément déployée. "Il s'agit du combat qui se déroule dans cette religion (l'islam) entre les extrémistes violents — un relativement petit nombre — et l'immense majorité qui ne croient pas en la violence ou dans le terrorisme."

Les priorités militaires doivent être maintenant discutées par le Congrès dans le cadre de l'examen du budget, qui commence le 6 février. Le budget annoncé officieusement pour l'armée est de 439,3 milliards de dollars (près de 365 milliards d'euros), hors financement de la guerre en Irak, soit une augmentation de 5 %. Aucun accroissement d'effectifs n'est prévu.

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Un pouvoir fasciste

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