L'Onu avec Bush, c'est comme la SDN avec Hitler

Publié le par Adriana Evangelizt

Alors encore une similitude avec le régime nazi en ce qui concerne l'ONU... le gouvernement Bush avec le cerbère Bolton n'a eu de cesse de discréditer l'organisation en bafouant les droits de l'homme en toute impunité avec leur allié Israël. Souvenons-nous de ce qu'a fait Hitler avec la SDN... la même chose. Sauf qu'en 1933, il l'a quittée. Pourquoi n'en font-ils pas autant, dans le fond, les amerlocs ? Il y a une seule raison à cela. C'est pour mettre leur veto chaque fois qu'il y a des résolutions contre Israël. Il est aussi à noter qu'ils n'avaient pas ratifié le traité de la SDN... et là, ils viennent de rejeter le projet de texte pour le nouveau Conseil des droits de l'homme. On se doute bien encore pourquoi. Parce que le pire nous attend avec ce qu'ils ont l'intention d'entreprendre dans le monde. En 1933, Hitler quitta la SDN puis il y eut la dissolution du Reischtag et un mois plus tard l'incendie... En 2006, Bush et sa clique finissent de torpiller l'ONU, ils ne vont pas tarder à dissoudre le Congrès car il y a de plus en plus d'opposition et une grande catastrophe se prépare. Sûrement un attentat pire que le 11 septembre...

 

Pénible agonie de la commission des droits de l'homme à l'ONU

L'institution discréditée a ouvert son ultime session alors que l'organe censé la remplacer peine à voir le jour.

MOINS DE DIX minutes. C'est le temps qu'a duré hier la séance d'ouverture de l'ultime session de la Commission des droits de l'homme (CDH) de l'ONU. Dans la grande salle des assemblées du Palais des Nations à Genève, face au parterre des délégués officiels et des représentants d'organisations non gouvernementales, l'ambassadeur péruvien Manuel Cuadros, président de la session, a annoncé que, au vu des «circonstances exceptionnelles», les travaux de la 62e Commission seraient reportés à la semaine prochaine.
Alors que les négociations sur le nouveau Conseil des droits de l'homme, censé remplacer une Commission largement discréditée, s'enlisent à New York, l'objectif de ce report est de donner du temps à la gestation de l'organe remplaçant. Le président de l'Assemblée générale, Jan Eliasson, dont le projet de texte a été rejeté par les Etats-Unis il y a dix jours, a annoncé qu'il relancerait les discussions au milieu de la semaine.
Entre-temps, la Genève onusienne s'inquiète : l'année 2006 sera-t-elle une année blanche pour les droits de l'homme ? Si le sort de la Commission a été scellé dans la réforme lancée par Kofi Annan, que se passera-t-il durant la session, prévue pour durer six semaines ? Les sujets brûlants d'actualité seront-ils enterrés cette année ?
Face à l'agonie d'un des plus vieux organes des Nations unies, l'ambiance est morose. «C'est la pire situation que nous pouvions imaginer, constate un délégué en faisant la moue. Nous n'avons toujours pas de Conseil et déjà plus de Commission.» Représentant la France auprès des Nations unies à Genève, l'ambassadeur Jean-Maurice Ripert craint que d'importants textes de droit international, dont l'adoption était prévue cette année, ne soient balayés dans les tourments de la réforme. Ce pourrait être le cas de la Convention sur les disparitions forcées. Porté à bout de bras par la France lors de négociations marathon, le texte prévoit la sanction et la prévention des enlèvements qui mettent en cause des agents d'Etat. «Il faut que les sujets de fond des droits de l'homme soient maintenus à l'ordre du jour cette année», plaide Jean-Maurice Ripert. A cela, l'ambassadeur américain Kevin Moley objecte : «Il n'est dans l'intérêt de personne de faire adopter un texte juridique par une Commission discréditée», estime-t-il. Décrite par Kofi Annan lui-même comme un organe dont les carences ont jeté le discrédit sur l'ensemble des Nations unies, la CDH donne l'image d'une vieille actrice essoufflée dont la morale est mise en cause. Difficile de lui pardonner son incapacité à éviter des conflits où les droits de l'homme ont été bafoués, comme le génocide au Rwanda ou la guerre en ex-Yougoslavie. Impossible d'oublier qu'en 2003, la Libye fut choisie à sa présidence.
Heures de gloire
Mais pour tous les défenseurs des droits de l'homme qui, chaque année depuis sa création en 1946, font le voyage de Genève pour monter à sa tribune et faire connaître les violations dont ils sont victimes, l'aventure de la CDH reste une page noble de l'histoire de l'ONU. «La Commission nous a beaucoup aidés à l'époque des régimes autoritaires sur notre continent, raconte Alberto Dumont, ambassadeur argentin à Genève. Elle n'a pas directement fait tomber ces régimes, mais grâce à l'image détestable qu'elle en présentait, grâce aux rapports d'experts onusiens courageux ou les témoignages de défenseurs des droits de l'homme, elle a permis d'accroître la pression sur ces dictatures.» C'est à la Commission que l'on doit la Déclaration universelle des droits de l'homme. C'est en son sein que fut aussi négociée et adoptée la majorité des instruments de droit international, comme la Convention contre la torture. Triste fin pour un instrument qui connut ses heures de gloire.
Ssources : LE FIGARO
Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Un pouvoir fasciste

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