Bush parle de la défaite du Hezbollah et menace l'Iran

Publié le par Adriana Evangelizt

Pas sitôt revenu de vacances, Bush poursuit sa rhétorique et sa propagande mensongère. Cheney et cie ont du lui souffler le discours qu'il devait réciter et il s'y tient. L'Iran étant bien sûr toujours dans le collimateur. Pendant qu'il n'était pas à la maison blanche -deux semaines à se dorer la pillule- qui faisait marcher la boutique ? Qu'il sache bien une chose, il peut toujours causer, tout le monde sait exactement à quoi s'en tenir. Pour nous, la responsabilité des souffrances tant au Liban qu'en Israël incombe à Olmert et à Bush et à nul autre. Les seuls états terroristes que nous reconnaissons dans l'immédiat sont les  USA et Israël. Quant à sa litanie : "(Notre) programme pour la liberté n'a pas créé les terroristes ni leur idéologie", on connait aussi la liberté et la démocratie imposée par Bush et consort, on en a un triste exemple en Afghanistan et en Irak ou en Palestine. Il n'a aucune leçon à nous donner et il n'est certainement pas le professeur à écouter en la matière. Le genre de Liberté dont il se fait le propagandiste avec ceux qui lui ressemblent, on peut s'en passer sans problème, notre vision sur la question diffère totalement de la sienne.

Le Hezbollah a subi une défaite, dit Bush qui brandit la menace iranienne

Le président américain George W. Bush a affirmé lundi que le Hezbollah avait subi une défaite au Liban, mais a mis en garde contre l'ampleur que pourrait prendre un tel conflit si l'Iran, soutien de l'organisation radicale, disposait de l'arme nucléaire.

S'exprimant devant la presse, M. Bush, qui a apporté un soutien indéfectible à Israël pendant un mois d'hostilités, a espéré que le cessez-le-feu en vigueur depuis lundi au Liban tiendrait, mais a assuré que cela dépendait entièrement du Hezbollah.

Le Hezbollah mais aussi l'Iran et la Syrie sont responsables d'une guerre qui fait partie d'un "combat plus vaste dans toute la région entre la liberté et le terrorisme", a-t-il dit à l'issue de réunions de travail au Pentagone et au département d'Etat, étapes d'une campagne de communication menée cette semaine.

M. Bush s'est ainsi employé à défendre une action internationale contestée à l'étranger, mais aussi aux Etats-Unis, à moins de trois mois des élections parlementaires dont les difficultés irakiennes s'annoncent comme l'un des thèmes majeurs.

"Le Hezbollah a subi une défaite dans cette crise", a estimé M. Bush, contredisant la plupart des analyses.

Il a invoqué le déploiement prévu de l'armée libanaise et d'une force internationale qui devront reprendre au Hezbollah le contrôle du sud du Liban, mais aussi empêcher son approvisionnement en armes. En outre, selon lui, le Hezbollah est très généralement reconnu comme le responsable de la guerre.

"La responsabilité des souffrances (au Liban et en Israël) incombe au Hezbollah", a-t-il déclaré, se référant à l'incursion en territoire israélien, la capture de deux soldats israéliens, les tirs de roquettes sur l'Etat hébreu et le "sacrifice d'innocents" utilisés comme "boucliers humains" pour se protéger de l'armée israélienne.

Mais la "responsabilité des souffrances du peuple libanais incombe aussi aux Etats soutenant le Hezbollah, l'Iran et la Syrie", a-t-il dit.

Le régime iranien fournit au Hezbollah de l'argent, des armes et entraîne les combattants de l'organisation, a-t-il dit.

"L'Iran a signifié clairement qu'il veut la destruction d'Israël. Nous ne pouvons qu'imaginer quels dangers bien plus grands ferait courir ce conflit si l'Iran avait l'arme nucléaire comme il en a la volonté", a-t-il dit à quelques jours de l'échéance d'un ultimatum lancé par le Conseil de sécurité à la République islamique pour qu'elle renonce à des activités nucléaires ultra-sensibles.

M. Bush a aussi accusé l'Iran de soutenir les groupes armés opérant chez son voisin irakien.

Quant à la Syrie, elle "permet aux armes iraniennes de traverser son territoire en direction du Liban. La Syrie permet aux dirigeants du Hezbollah d'opérer de Damas", a-t-il dit.

"Nous espérons que le cessez-le-feu va tenir", a dit M. Bush en exprimant sa confiance dans les engagements pris par les gouvernements israéliens et libanais.

"Mais je ne peux pas parler pour le Hezbollah. C'est une organisation terroriste", a-t-il dit.

Selon lui, le Liban est "l'un des trois fronts de la guerre contre le terrorisme", avec l'Irak et l'Afghanistan. Mais il a aussi évoqué l'organisation radicale palestinienne Hamas, que l'administration considère comme terroriste à l'instar du Hezbollah et qui gouverne aujourd'hui les territoires palestiniens.

Le Parti républicain de M. Bush s'inquiète que les difficultés irakiennes ne lui coûtent sa majorité en novembre.

Il a réfuté que sa politique soit responsable des maux de la région: "(Notre) programme pour la liberté n'a pas créé les terroristes ni leur idéologie", comme le dit l'opposition démocrate, "mais le programme pour la liberté nous aidera à les vaincre".

Il a de même rejeté le reproche selon lequel la diplomatie américaine aurait traîné à réclamer un cessez-le-feu au Liban: "La diplomatie peut être un processus douloureux".

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans IRAN

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