Nucléaire : l'Iran prévient Israël

Publié le par Adriana Evangelizt

Pour dire un peu combien l'attaque de l'Iran n'est qu'un crime de plus à mettre sur l'idéologie sioniste, voyons quelques détails.  Pour faire une bombe atomique, il faut enrichir l'uranium à 90 % et les Iraniens n'en sont même pas à 5 %. On est loin du compte et loin de la menace nucléaire dont les sionistes nous rabattent les oreilles. Simplement la destruction, c'est leur passe-temps favori. Encore un Peuple innocent qui va être obligé de subir le ravage des bombes.

 

 

Nucléaire: l'Iran menace Israël

et veut toujours installer 3.000 centrifugeuses

 

L'Iran, toujours déterminé à développer son programme d'enrichissement d'uranium en installant 3.000 centrifugeuses d'ici mars 2007, donnera une réponse "destructrice" à toute attaque israélienne contre ses sites nucléaires.

"Israël n'a pas les moyens et la capacité pour oser menacer l'Iran car sa situation intérieure et sécuritaire est fragile", a déclaré dimanche Mohammad Ali Hosseini lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

"S'il fait une telle bêtise, la République islamique et ses défenseurs donneront une réponse destructrice et cela ne prendra pas une seconde", a-t-il ajouté.

Le vice-ministre israélien de la Défense, Ephraïm Sneh, a affirmé dimanche à la radio publique israélienne, que "l'option militaire doit être considérée comme un ultime recours" pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, "car ses conséquences seraient graves".

Toutefois, le général Yahya Rahim Safavi, le chef des gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime, a déclaré dimanche que "la stratégie de l'Iran était défensive et préventive et que l'Iran voulait la paix et la sécurité dans la région et le Golfe Persique", selon les médias iraniens.

M. Hosseini a par ailleurs ajouté que l'Iran était déterminé à développer son programme d'enrichissement.

"Les responsables et les experts iraniens, sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), cherchent à atteindre cet objectif", a déclaré M. Hosseini, interrogé pour savoir si l'Iran cherchait toujours à installer 3.000 centrifugeuses d'ici à la fin de l'année iranienne.

"La position de principe de l'Iran est qu'il faut faire de l'enrichissment sur notre propre sol, même si d'autres propositions peuvent être examinées", a déclaré M. Hosseini à propos de la proposition russe de faire de l'enrichissement en Russie pour le compte de l'Iran.

L'Iran a installé fin octobre une seconde chaîne de 164 centrifugeuses malgré les menaces de sanctions.

Téhéran affirme que son programme d'enrichissement est pour le moment cantonné dans un cadre de recherches. Selon les experts, il faut avoir plus de 3.000 centrifugeuses pour passer au stade industriel afin de pouvoir produire du combustible pour les centrales nucléaires civiles.

L'Iran fait actuellement de l'enrichissement à un niveau inférieur à 5%, nécessaire pour le combustible d'une centrale nucléaire. Il faut l'amener jusqu'à 90% pour obtenir un effet optimal pour une bombe atomique.

Les six puissances (les cinq permanents du Conseil de sécurité Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, plus l'Allemagne) à l'origine de la résolution contre l'Iran, achoppent sur un nouveau projet de résolution rédigé par les Européens visant à imposer des sanctions économiques et commerciales à l'Iran.

Ces six pays doivent se revoir lundi pour tenter de s'entendre sur un projet de résolution.

La Russie soutenue par la Chine, estimant ce texte trop dur, a proposé des amendements qui l'édulcorent considérablement, tandis que les Etats-Unis veulent au contraire le renforcer.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié dimanche de "honteuse" l'attitude du Conseil de sécurité de l'ONU qui exige que l'Iran suspende son programme d'enrichissement d'uranium.

Le projet européen prévoit des sanctions économiques et commerciales contre l'Iran dans les domaines liés au nucléaire et aux missiles balistiques, ainsi que des sanctions individuelles -interdiction de voyager et gel des avoirs financiers à l'étranger- contre les Iraniens associés à ces activités.

Samedi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a appelé Occidentaux et Iraniens à faire preuve de "bonne volonté" pour trouver un terrain d'entente sur la proposition de coopération des six grandes puissances comprenant des incitations économiques en échange d'une suspension des activités d'enrichissement d'uranium de l'Iran.

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans IRAN ISRAEL

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