L'administration Bush sous le contrôle des Skull and Bones

Publié le par Adriana Evangelizt

Un article qui date un peu mais que nous posons pour attirer l'attention sur la similitude de la société Secrète Skull and Bones avec la Loge de Thulé qui hissa Hitler au pouvoir. Si vous êtes intéressés, nous venons de poser quelques extraits d'un livre intitulé, Hitler, médium de Satan... il manque encore le chapitre 6 et 7 mais cela ne saurait tarder.... vous pouvez déjà consulter les articles 1 à 5 avec nos commentaires adéquats...

Bush gouverne la Maison Blanche dans l'opacité la plus totale


Par Alexandra Robbins


Alexandra Robbins est l'auteure d'une enquête sur la société secrète Skull and Bones créé en 1832 à l'université de Yale, publiée en 2002 sous le titre Secrets of the Tomb: Skull and Bones, the Ivy League, and the Hidden Paths of Power.

"Lors de ma dernière année d'étude (à l'université de Yale), signale le président George Bush junior dans son autobiographie, j'ai rejoins la société secrète Skull and Bones [Crâne et Os], une société tellement secrète que je ne peux pas en dire plus."

Il n'a pas besoin d'en dire plus. George Bush est en train de transformer son gouvernement en société secrète — l'une des plus puissantes confréries rassemblant les anciens élèves des écoles privées huppées des Etats-Unis. Il rassemble ses conseillers dans une salle minutieusement verrouillée et dénuée de fenêtre qui n'est pas sans rappeler le fameux " Tombeau ", quartier général des assemblées entre initiés de la société Skull and Bones sur le campus de Yale.

Bush fils, un membre particulièrement loyal et actif de cette société mystérieuse et misogyne, semble tout faire en son pouvoir pour promouvoir un niveau d'opacité jamais atteint au sein du gouvernement depuis l'administration Nixon :

Ø Le mois dernier, Robert McCallum, issu de la même promotion Skull and Bones que Bush fils ('1968) et appointé ministre adjoint du département de la justice, a plaidé devant la cour fédérale pour étendre le privilège de l'exécutif à tous les fonctionnaires de l'Administration lors des cas de grâce présidentielle.

Ø Après le 11 septembre, sans consulter le Congrès, Bush a réuni quelque part sur la Côte Est un gouvernement fantôme assigné dans des bunkers secrets. Il a aussi tenté de couper court aux requêtes de certains députés pour accéder à des informations classifiées sur la campagne anti-terroriste.

Ø L'US Patriot Act que Bush signa précipitamment permet désormais au FBI — avec l'autorisation du tribunal d'espionnage secret basé à Washington — de consulter certains registres de consommateurs sans que les propriétaires de magasins et d'enseignes ne puissent faire mention de l'inspection en cours.

Ø En octobre 2001, le ministre de la Justice de la première administration Bush fils, John Ashcroft, a fait paraître un communiqué encourageant les agences fédérales à cacher le plus d'informations possibles au public.

Ø Un mois plus tard, juste avant que les documents de l'administration Reagan-Bush ne soient déclassifiés, Bush fils signait un décret [executive order] obstruant sévèrement l'accès public aux papiers officiels des anciens présidents.

Ø Bush signa aussi une législation qui poursuit à coup d'amendes et de peines de prison les journalistes qui publieraient des informations sensibles, faisant ainsi renaître l'Official Secrecy Act voté par Clinton en 2001.

Pour Bush, " le secret est objet de fétichisation " disait Hugh Davis Graham dans le National Journal, professeur émérite à l'université Vanderbilt aujourd'hui décédé.

Pas de doute que les enjeux pressants de la " sécurité nationale " impliquent une certaine dose de confidentialité. Mais sécurité nationale et opacité gouvernementale ne font pas nécessairement bon ménage, et certains de ces exemples suggèrent une préservation du secret pour le secret, comme l'illustre les grâces présidentielles ou les documents Reagan. Ainsi, un gouvernement opérant sous le sceau du secret, hors de tout contrôle démocratique, et qui se décharge de toute responsabilité auprès de ses électeurs peut être plus enclin à des décisions arbitraires et à des conduites inconsidérées. Cette administration se rend un très mauvais service à elle-même par son obsession excessive du secret qui conduit le peuple à envisager des scénarios encore plus malveillants et élitistes que les plus probables à l'heure actuelle.

D'anciens confrères Skull and Bones ont longuement aidé Bush junior ; il reçut une grande part du financement de ses premières affaires d'eux et se tourna à nouveau vers eux tout au long de sa carrière lorsqu'il eut besoin d'un travail, d'une assistance de campagne ou d'investisseurs. Même l'achat de son équipe de base-ball implique au moins un bonesman. En tant que président, Bush junior a appointé quelques camarades de la confrérie Skull and Bones à des positions de haut rang, comme Edward McNally, avocat général de l'Office de Sécurité intérieure [Office of Homeland Security] et avocat principal adjoint au Président sur les questions de sécurité nationale. Ainsi, bien que l'une des premières réunions qui eut lieu à la Maison Blanche rassemblaient un comité de personnalités issus de la société Skull and Bones, Bush feignit l'ignorance lorsqu'on le questionna à nouveau sur son appartenance à la société secrète : " C'est une chose tellement secrète que je ne suis plus très sûr qu'elle existe encore " répliqua t-il. Est-ce une coïncidence si le gouvernement fédéral accorde soudainement ses priorités au secret lorsqu'un président Skull and Bones arrive au pouvoir ? Peut-être. Mais il n'y a pas de doute que l'administration Bush ressemble à la crypte sombre et verrouillé qui hante le campus de Yale.

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Loig le Sonn



Sources Questions critiques

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Un pouvoir fasciste

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