Des opposants à la guerre en Irak se mobilisent à Washington

Publié le par Adriana Evangelizt

Et pas qu'à Washington mais aussi à San Francisco, Los Angeles et d'autres grandes villes américaines. Il y avait bien sûr les stars américaines antiguerre mais aussi les vétérans, Cindy Sheehan et Ron Kovic dans son fauteil roulant, héros de la guerre et pacifiste, dont fut tiré le film Né un 4 juillet...

Le Peuple Américain est en colère, il ne supporte plus cette élité dévoyée qui ne le respecte pas.

Et pour cela, ils sont prêts à affronter les forces de l'ordre qui veulent les empêcher de crier leur révolte.

 

 

Des opposants à la guerre en Irak se mobilisent à Washington


Susan Sarandon, Jane Fonda, Sean Penn



WASHINGTON (Reuters) - Au cri de "Ramenez nos soldats à la maison!", plusieurs dizaines de milliers d'Américains se sont rassemblés samedi devant le Capitole pour réclamer le retrait des forces engagées en Irak.

Elus et personnalités, telles que l'actrice Jane Fonda, égérie de la campagne contre la guerre du Viêtnam, se sont joints aux militants pacifistes, vétérans et autres proches de soldats venus faire pression sur le Congrès et le président George Bush.



"Lorsque je servais dans cette guerre, je pense que je le faisais honorablement. En fait, j'ai été envoyé à la guerre pour des motifs qui se sont révélés mensongers. Nous devons faire pression sur notre gouvernement et le contraindre à ramener les troupes à la maison!", a affirmé Garet Reppenhagen, un ancien tireur d'élite, sous les acclamations de la foule rassemblée sur le National Mall.

"Le silence n'est plus une option", a renchéri Jane Fonda, soulignant que sa dernière intervention lors d'une manifestation pacifiste remontait à 1973. "Je suis triste que nous ayons à faire ce genre de chose, que nous n'ayons pas tirer les leçons de la guerre du Viêtnam", a-t-elle insisté, acclamée plus fort encore.

Deux heures durant, les orateurs se sont succédé pour fustiger Bush et réclamer le rapatriement du corps expéditionnaire, dont les pertes dépassent aujourd'hui les 3.000 morts.



BUSH DÉTERMINÉ MALGRÉ L'HOSTILITÉ

Les manifestants, parmi lesquels se trouvait un groupe de proches de soldats tués en Irak portant les portraits de leurs défunts, ont ensuite défilé autour du Capitole, où siège le Congrès.

D'autres rassemblements sont prévus à travers le pays. Une vaste marche devait notamment avoir lieu à Los Angeles.

La cote de popularité de George Bush a atteint l'un des points les plus bas de sa présidence, notamment en raison de sa politique irakienne, et une large majorité de l'opinion désapprouve sa décision de dépêcher 21.500 hommes en renfort pour tenter de pacifier Bagdad. Il affirme néanmoins que rien ne le fera reculer.



Bush "comprend que les Américains souhaitent voir la fin de la guerre en Irak et c'est justement l'objectif de la nouvelle stratégie", a déclaré Gordon Johndroe, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison blanche, interrogé au sujet de la manifestation.

La commission des Relations étrangères du Sénat a rejeté mercredi le plan Bush. La résolution non contraignante a été approuvée par 12 voix contre neuf, au lendemain du discours sur l'état de l'Union dans lequel le président a invité le Congrès à lui accorder davantage de temps pour agir.

Le texte doit être soumis, probablement la semaine prochaine, au vote de l'ensemble du Sénat.

Sources yahoo fr

Manifestation à Washington contre la guerre en Irak


Par Charlotte RAAB





WASHINGTON (AFP) - Le mouvement antiguerre américain a organisé samedi à Washington une grande manifestation pour pousser le Congrès à voter la fin de la guerre en Irak, avec l'appui d'une poignée de stars hollywoodiennes de gauche comme Jane Fonda et Sean Penn.

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés sur la grande esplanade au pied du Capitole, pour scander des slogans qui pour une fois étaient moins adressés au président George W. Bush, "qui se fiche vraiment de ce que pensent les Américains", mais au Congrès, "qui a le pouvoir de mettre fin à cette guerre", avait expliqué à l'AFP un porte-parole de l'association, Hany Khalil, à la veille de la manifestation.

Jane Fonda



"Cela fait 34 ans que je ne m'exprime pas dans un rassemblement antiguerre, parce que j'avais peur que, à cause des mensonges propagés sur moi (et la guerre du Vietnam), je sois utilisée pour nuire à ce nouveau mouvement antiguerre - mais le silence n'est plus une option", a lancé Jane Fonda, 69 ans, surnommée "Hanoï Jane" il y a une trentaine d'années pour s'être installée sur un canon antiaérien nord-vietnamien en juillet 1972.

"L'escalade en Irak? sens interdit", proclamaient plusieurs banderoles, tandis que les manifestants entonnaient le slogan "ramenez les troupes maintenant!" Pour Len Singer, 74 ans, qui a parcouru quelque 300 kilomètres pour se rendre de Portsmouth (Virginie, est) à Washington, il était important de manifester dès le début de la nouvelle majorité démocrate, élue en novembre au terme d'une campagne largement dominée par la guerre en Irak.

"Si les démocrates gaspillent cette occasion, ils ne saisiront jamais l'occasion de couper les fonds de la guerre, ni de destituer (le vice-président Dick) Cheney et (le président George W.) Bush", a-t-il insisté.

Les manifestants, qui prévoyaient de prolonger la manifestation avec une campagne téléphonique lundi, s'efforçaient de faire signer une pétition appelant notamment le Congrès à "voter le retrait immédiat de toutes les forces américaines en Irak", et "voter contre toute enveloppe budgétaire finançant la moindre action militaire en Irak, à l'exception du retrait en sécurité de tous nos militaires".

Cette manifestation intervenait alors que le Sénat pourrait adopter dans une dizaine de jours une ou plusieurs résolutions non contraignantes dénonçant la nouvelle stratégie annoncée par le président Bush le 10 janvier, passant par le déploiement de 21.500 militaires supplémentaires.



"Nous sommes venus dire (aux responsables politiques) que s'ils ne se ressaisissent pas, et s'ils ne votent pas une résolution aussi contraignante que le bilan humain (de la guerre), nous n'allons pas les soutenir!" a lancé Sean Penn. L'état-major démocrate a cependant exclu de couper les fonds de la guerre, de peur d'aggraver encore les dangers qu'affrontent les quelque 140.000 militaires actuellement sur le terrain.

En revanche, plusieurs candidats démocrates à l'investiture démocrate pour la présidentielle ont annoncé des initiatives pour forcer l'administration à plafonner les effectifs militaires en Irak à leur niveau du début de l'année, en exigeant l'autorisation explicite du Congrès pour tout déploiement supplémentaire.

Côté républicain, un nombre croissant d'élus, y compris des caciques, ont exprimé leur défiance envers la conduite de la guerre.

La mobilisation, sous un froid soleil, semblait en passe de devenir la plus réussie depuis la dernière manifestation de force des antiguerre en septembre 2005. La police s'est comme à l'habitude refusée à estimer l'ampleur de la foule, que les organisateurs ont évaluée à 500.000 participants.

Le collectif "United for peace and justice" ("Unis pour la paix et la justice") avait déjà rassemblé alors de 100.000 à 300.000 personnes à Washington en septembre 2005.

Sources Yahoo fr

Posté par Adriana Evangelizt

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