Poutine critique à nouveau les Etats-Unis en Jordanie

Publié le par Adriana Evangelizt

Et il en rajoute un coup pour notre plus grand plaisir... on s'en doute.

Poutine critique à nouveau les Etats-Unis

au terme de sa visite en Jordanie



Le président russe Vladimir Poutine a enfoncé le clou mardi, après le réquisitoire de Munich, dans sa critique des Etats-Unis, en accusant Washington d'agiter la "menace" russe afin d'obtenir de l'argent du Congrès pour mener ses guerres et déployer son bouclier antimissile en Europe.


Interrogé à Amman, au dernier jour de sa tournée au Proche-Orient, sur la polémique suscitée samedi par son discours violent sur la politique étrangère américaine, le président russe a accusé les Etats-Unis de recourir "à la carte antirusse pour régler leurs problèmes internes".


"Cela fait plus de dix ans que nous entendons ce que disent nos partenaires dans tous les domaines. Nous sommes très patients et tolérants, mais nous avons le sentiment de ne pas être compris", a déclaré le président russe avant de s'en prendre à l'administration américaine.
"On en arrive à un point où ils commencent à agiter des soi-disant menaces russes, qui n'existent pas d'ailleurs, afin de demander au Congrès des fonds supplémentaires pour leurs opérations militaires en Afghanistan, en Irak et pour construire leur bouclier antimissile en Europe", a-t-il fustigé.
"Ce ne sont pas nos problèmes, ils ne sont pas liés à la Russie", a ajouté M. Poutine.

"Cela fait plus de dix ans que nous entendons ce que disent nos partenaires dans tous les domaines. Nous sommes , mais nous avons", a déclaré le président russe avant de s'en prendre à l'administration américaine. "On en arrive à un point où, afin de demander au Congrès a-t-il fustigé. "Ce ne sont pas nos problèmes, ils ne sont pas liés à la Russie", a ajouté M. Poutine.


Le président russe faisait référence aux propos tenus la semaine dernière par le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Robert Gates, affichant l'intention de développer les capacités militaires des Etats-Unis pour faire face à une situation incertaine dans plusieurs pays, dont la Russie.
La diplomatie russe avait demandé des explications à Washington.
"Par ailleurs, tout ce que j'ai dit à Munich, je l'ai dit ouvertement et franchement à nos partenaires américains (....) Je suis certain de tout ce que j'ai dit. C'est la vérité", a-t-il martelé.


Il y a trois jours, à Munich, le maître du Kremlin avait livré un véritable réquisitoire contre les Etats-Unis accusés de "déborder de leurs frontières nationales dans tous les domaines" et de créer une situation telle que "personne ne se sent plus en sécurité" dans le monde.


Depuis 2001 et passé le moment d'union sacré entre Washington et Moscou à la suite des attentats du 11 septembre, le Kremlin et l'administration américaine ont multiplié les points de friction.
Le président russe s'était ainsi singularisé en mai 2006 en comparant les Etats-Unis à un "loup" n'ayant "aucune intention d'écouter qui que ce soit".
Quelques mois plus tôt, lors de la crise gazière avec l'Ukraine, il avait fustigé l'Occident, et au premier chef les Américains, coiffés d'un "casque colonial", prêts à punir leurs opposants "avec des missiles et des bombes".


M. Poutine, qui s'efforce de réimposer la Russie sur la scène internationale après une longue éclipse dans la foulée de la disparition de l'URSS, a à coeur de contrebalancer l'influence américaine au Proche-Orient.

M. Poutine, qui s'efforce de réimposer la Russie sur la scène internationale après une longue éclipse dans la foulée de la disparition de l'URSS, a


En Jordanie, il s'est entretenu avec le roi Abdallah II de la situation des Palestiniens.
"Nous sommes d'accord sur le fait que les négociations pour l'établissement d'un Etat palestinien viable et indépendant doivent être accélérées", a déclaré le roi à la presse au terme de leur entretien, qui a duré plus de deux heures.
Juste avant son départ, Vladimir Poutine a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas, avec lequel il a évoqué l'accord conclu entre les mouvements rivaux Fatah et Hamas sur la mise en place d'un gouvernement d'union.
"J'espère que cet accord va permettre (...) le fonctionnement efficace du gouvernement palestinien", a-t-il déclaré.
L'étape jordanienne avait été précédée par des visites de M. Poutine en Arabie saoudite et au Qatar.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Poutine Bush

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article