Manifs anti-Bush en Amérique latine

Publié le par Adriana Evangelizt

Bush  qui a le culot de clamer que "Les Américains se soucient profondément de la justice sociale..." il n'a qu'à dire cet énorme mensonge aux centaines de milliers de sans-abri ou aux victimes de Katrina qui n'ont toujours pas de maisons ! Les Etats-Unis sont comme Israël, ils passent leur temps à faire la guerre et le Peuple vit dans la misère pour une grande majorité. Ces régimes sont une honte. Et ces individus ne devraient pas exister. Il n'y a rien de bon à eux. Ils ne sèment que malheur et souffrance.

Manifs anti-Bush à travers l'Amérique latine



par Laurent Lozano

Le président George W. Bush a assuré vendredi que les États-Unis n'avaient pas tourné le dos à l'Amérique latine, alors que les manifestations se poursuivaient et que son rival vénézuélien Hugo Chavez menait la charge contre sa venue dans la région.

Peu avant son arrivée en Uruguay, dans la soirée, deux manifestations ont rassemblé plus de 6 000 personnes dans la capitale Montevideo. Les deux défilés, l'un organisé par le syndicat de gauche PIT-CNT et l'autre par une Coordination anti-impérialiste se sont déroulés de manière plutôt pacifique.

Des éléments radicaux s'en sont pris toutefois à des fast-foods McDonald's, préalablement évacués, dont ils ont brisé les vitres. Deux marionnettes à l'effigie de M. Bush, qualifié par la foule de «fasciste» et «terroriste» et du président uruguayen Tabaré Vazquez, taxé de «lâche», ont été incendiées.

Au Brésil, étape précédente de la tournée de M. Bush, sa visite, encadrée par au moins 4 000 policiers, avait déjà donné lieu à des manifestations et heurts sporadiques notamment quand un millier d'étudiants s'étaient rénis autour de l'hôtel Hilton pendant que M. Bush s'y entretenait avec son homologue brésilien Lula.

Alors que M. Bush défendait l'enjeu stratégique d'un partenariat conclu le jour même avec le Brésil pour promouvoir la production d'éthanol, M. Chavez, bête noire des États-Unis dans la région, menait la contre-offensive.

La tournée d'une semaine du président américain dans cinq pays d'Amérique latine est précisément destinée à contrer les mouvements antiaméricains et antilibéraux qui se sont renforcés au cours des derniers mois et dont M. Chavez est la figure emblématique.

«Bush est un loup déguisé en mouton. Il vient pour diviser, tromper et freiner les mouvements populaires», a déclaré M. Chavez vendredi, faisant référence aux efforts de M. Bush pour donner un visage humain à la politique des États-Unis en Amérique latine.

L'entreprise de M. Chavez a culminé dans la soirée avec un rassemblement «anti-impérialiste» dans un stade devant 35.000 personnes à Buenos Aires, sorte de pied de nez au «diable» Bush, arrivé en Uruguay, de l'autre côté de l'estuaire du Rio de la Plata.

«Le président des États-Unis est un cadavre politique, il ne sent même plus le soufre mais plutôt la mort politique et bientôt il se transformera en poussière et disparaîtra», a lancé M. Chavez, en chemisette rouge «bolivarienne», entouré de membres des Mères de place de mai.

Au Brésil, M. Bush avait pourtant assuré «entendre les inquiétudes devant le fait que les gens qui vivent en démocratie n'en reçoivent pas les bénéfices», ajoutant que «les Américains se soucient profondément de justice sociale».

«Cette description des faits selon laquelle nous avons tourné le dos (à l'Amérique latine) n'est supportée par aucun fait», avait-il déclaré.

Il avait aussi rappelé avoir multiplié par deux sous son mandat l'aide directe des États-Unis à l'Amérique latine qui a atteint 1,6 milliard de dollars l'an dernier.

La forte opposition en Amérique latine à la guerre en Irak est l'un des moteurs des manifestations contre M. Bush. Mais les protestataires dénoncent aussi une politique américaine pour la région qui se résume, selon eux, aux accords de libre-échange ou à la lutte contre le trafic de drogue.

Ils dénoncent également les retombées du partenariat américano-brésilien sur l'éthanol. Les détracteurs de ce projet s'inquiètent de la création d'un «Opep de l'éthanol» faisant la part belle aux grands industriels, ou encore des conséquences écologiques pour la forêt amazonienne.

MM. Bush et Lula ont défendu ardemment le mémorandum. Cependant, M. Bush a opposé une fin de non-recevoir à la demande brésilienne d'abaisser les taxes imposées aux États-Unis aux importations d'éthanol brésilien.

MM. Bush et Lula ont aussi évoqué les difficiles négociations internationales en cours pour une suppression des barrières commerciales et le président brésilien a souhaité un «accord le plus vite possible».

Sources Cyberpresse

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Venezuela

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