Robert Zoellick nommé président d'une Banque mondiale en crise

Publié le par Adriana Evangelizt

Robert Zoellick, l'ex banquier de Goldman Sachs et ex-numéro deux du Pentagone, remplace Wolfowitz.... Ah Ah Ah Ah ! Pauvre de nous ! Vous voyez ce que nous inspire le nom de Zoellick. Le tout est de savoir jusqu'à quand on va nous prendre pour des imbéciles. Tant que cette élite mafieuse sera au sommet du monde, il y aura des centaines de milliers de morts chaque jour et aucun espoir de vivre en paix un jour. Il faut se libérer du joug des puissants. Il n'y a pas d'autre issue.

Robert Zoellick nommé président

d'une Banque mondiale en crise


Robert Zoellick a été nommé président de la Banque mondiale à compter du 1er juillet, en remplacement de Paul Wolfowitz, démissionnaire après une affaire de népotisme et qui a laissé une institution en crise.

"Les administrateurs ont choisi M. Robert Zoellick à l'unanimité pour succéder à M. Wolfowitz", a annoncé lundi l'institution multilatérale dans un communiqué.

Il deviendra, "à compter du 1er juillet, le 11e président de la Banque pour une durée de cinq ans", selon ce communiqué.

Candidat des Etats-Unis, M. Zoellick, 53 ans, ex-numéro deux du département d'Etat et membre de la banque d'affaires Goldman Sachs, était le seul candidat en lice pour remplacer M. Wolfowitz, dont la démission prend effet le 30 juin.

En vertu d'une règle non écrite, l'administration américaine désigne le dirigeant de la Banque mondiale, tandis que l'Europe choisit celui du Fonds monétaire international.

Le directeur général du FMI, Rodrigo Rato a d'ailleurs félicité aussitôt M. Zoellick. "J'ai hâte de travailler avec lui et d'accroître encore davantage la collaboration entre nos deux institutions", a-t-il dit, cité dans un communiqué distinct.

"En prenant leur décision, les administrateurs ont considéré que M. Zoellick allait apporter à la présidence de la Banque de grandes qualités de dirigeant et de gestionnaire, un bilan avéré en matière d'affaires étrangères et l'impulsion requise pour renforcer la crédibilité et l'efficacité de la Banque", a poursuivi la Banque mondiale, dans son communiqué.

Les administrateurs ont cité plusieurs priorités à son action future: d'abord la reconstitution des fonds de l'Association internationale de développement (Ida), l'un des principaux mécanismes de financement de la Banque. Ces fonds -- une trentaine de milliards de dollars -- font actuellement l'objet d'âpres négociations internationales.

Les administrateurs ont ensuite demandé "le développement d'une stratégie à long terme pour l'ensemble du groupe et pour les questions relatives à la gouvernance" de la Banque, dont l'affaire Wolfowitz a mis au jour les lacunes.

A sa prise de fonction, dimanche, M. Zoellick se trouvera à la tête d'une Banque mondiale en pleine crise de confiance et d'identité.

"Il n'y a pas de doute que l'institution a traversé une période de troubles et je pense que l'une des tâches du nouveau président sera de tenter de calmer" le jeu, a-t-il lui-même reconnu.

"Il y a beaucoup d'anxiété, de frustration et de colère accumulées", a-t-il rappelé, dès sa désignation le 30 mai par la Maison Blanche.

Le long scandale qui a abouti à la démission de M. Wolfowitz, accusé d'avoir donné de l'avancement à sa compagne également employée de la Banque, a divisé les équipes et entamé la crédibilité d'une institution dont la la vocation est d'être moralement irréprochable.

Mais cette crise de confiance est venue s'ajouter à un questionnement plus ancien et plus profond sur les missions de l'institution, définies peu après la Seconde Guerre mondiale, et qui paraissent aujourd'hui dépassées.

"L'un des défis de cette fonction (...) sera aussi de tisser des liens avec quelques-uns des nouveaux acteurs", a reconnu M. Zoellick: "Personne n'a le monopole" de l'aide internationale.

"Zoellick doit entreprendre une série de réformes au cours de ses 100 premiers jours pour créer une nouvelle donne entre la Banque et les pauvres du monde entier", a réagi lundi Jeremy Hobbs, directeur général d'Oxfam International.

"Nous ne pouvons pas faire comme si les choses reprenaient leur cours comme si de rien était", a-t-il ajouté.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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