ABRAMOFF, L'HOMME QUI FAIT TREMBLER WASHINGTON

Publié le par Adriana Evangelizt

Alors là-dessous, nous posons un article du Monde intitulé "Les aveux du lobbyiste Abramoff éclaboussent le "Tout-Washington" où il n'est pas question de la Palestine comme vous pourrez le constater. Les médias continuent de faire leur sale boulot, à savoir... se taire. Nous, le nôtre, c'est d'informer et surtout de divulguer se qui se trame dans les coulisses. Dans un de nos précédent articles, nous vous avons parlé du truand Moskowitz, le fameux milliardaire qui a fait fortune en exploitant des indiens avec des casinos. Lui aussi, bientôt son tour va venir. Mais en attendant c'est Jack Abramoff qui est sur la sellette. Et comme par hasard, lui aussi a fait fortune en profitant de diverses tribus indiennes et par le biais de casinos. Dans ce petit monde interlope tout le monde se connait. Abramoff était intime avec Tom Delay dont on sait tout le bien qu'il voulait aux palestiniens vu que c'est un sioniste notoire comme les deux autres. Ce que ne dit pas Le Monde sur Abramoff se contentant de dire que c'était un lobbyiste influent. Il faut sous-entendre par là qu'il versait des pots-de-vin à des personnages importants et notamment à des sénateurs en échange de toutes sortes de services et notamment des voix pour bloquer des votes au Congrès ou au Sénat, par exemple, en faveur d'Israël et contre la Palestine. Car ce que ne dit pas non plus le Monde c'est qu'Abramoff en plus de ce que l'on sait déjà était un escroc et un malhonnête qui a extorqué 9 millions de dollars à Omar Bongo pour qu'il rencontre George W. Bush. Omar Bongo qui a versé en tout 150 milliards de francs CFA à divers lobbyistes pour rencontrer un président américain. Voyez jusqu'où va l'escroquerie. Et que faisait-il avec cet argent, ce cher Abramoff dont le grand boss se nomme Greenberg ? Ce cher Abramoff qui travaille avec l'Organisation sioniste mondiale, avec la Coalition chrétienne et bien sûr avec l'AIPAC ? La réponse est simple. Voilà ce que dit un document :

"D'après la procureur israélien Talia Sasson, ces individus sont partie constituante d'un vaste programme, aux ramifications mondiales. Quelque 60 milliards de dollars ont ainsi été illégalement siphonnés vers des colonies israéliennes, via différents donateurs étrangers, des pseudo-ONGs et des comptes bancaires militaires secrets. Dans un de ces cas, d'après un témoignage devant le Sénat et des informations publiées dans Newsweek et The New Republic, une ONG d'Abramoff nommée Capital Athletic Fund, a financé des lunettes de tirs pour snipers, des tenues de camouflage, des lunettes infra-rouges, des lunettes de vision de nuit, des stands de tir et d'autres équipements militaires par l'intermédiaire de l'association Traurig de Greenberg et à destination du colon d'extrême droite Shmuel Ben-Zvi. Abramoff voulait aider la colonie ultra-orthodoxe de Beitar Illit à « neutraliser des terroristes », et il a écrit à Ben-Zvi : « Merci, frérot ! Si seulement il y avait une autre dizaine de gens comme toi, les sales rats seraient cuits ! » Apparemment à la recherche d'une converture et de déductions fiscales, le directeur du séminaire de Beitar Illit, Ben-Zvi, suggéra l'idée d'envoyer l'armurerie aux forces israéliennes de défense, sous le vocable de « Sniper Workshop », avec un logo de sniper et du papier commercial à en-tête le faisant passer pour une entité éducative. Les paiements étaient partiellement gérés par « Kollel Ohel Tiferet », une entité ni enregistrée, ni commercialement traçable. Le maire de Beitar Illit, Yitzhak Pindrus, affirme n'en avoir jamais entendu parler [Newsweek, 02.05.2005].

Les dollars d'Abramoff peuvent avoir trouvé leur chemin, également, vers l' unité des frontières de l'armée israélienne, composée de troupes civiles qui patrouillent la frontière israélo-libanaise. Yaagal, censée avoir été démantelée après le retrait d'Israël, en 2000, du Sud Liban, continue à effectuer des reconnaissances clandestines, à planifier des embuscades et à opérer des incursions à travers la frontière, à l'intérieur des zones tenues par le Hizbollah, au Sud Liban. Comme souvent, quand il s'agit des entités mises sur pied par le lobbyiste Abramoff, les instruments et les pistes demeurent troubles.

Le lobbyiste de l'Aipac mis en examen, Steven Rosen a déclaré au New Yorker : « Un lobby, c'est comme une fleur nocturne : il est florissant, la nuit, mais il se fane dès que le soleil se lève. »

On comprend mieux les attentats qui ont lieu au Liban... n'est-ce pas ? Alors imaginez que si Abramoff parle, il va y avoir des têtes qui vont tomber. Nous conseillons fortement à Abramoff de ne pas se ballader sans garde du corps car sa vie est sérieusement menacée.

 

 

Les aveux du lobbyiste Abramoff éclaboussent le "Tout-Washington"

Jack Abramoff, 46 ans, lobbyiste influent proche de la majorité républicaine, a plaidé coupable, mardi 3 janvier, devant un tribunal fédéral de Washington où il répondait d'accusations d'escroquerie et fraude fiscale, ainsi que de corruption active de "responsables publics". Ce scandale, qui éclabousse déjà toute la classe politique à Washington, risque de prendre des proportions considérables.

"Les mots ne seront jamais assez forts pour exprimer mes regrets pour la multitude d'erreurs et de mal que j'ai faits", a déclaré M. Abramoff, en sortant libre du tribunal. S'il coopère avec la justice, il devrait être condamné à dix ans de prison et 25 millions de dollars d'amende. Selon l'acte d'accusation, le lobbyiste avait bâti une spectaculaire carrière, entre 1994 et 2004, en touchant des dizaines de millions de dollars versés par diverses tribus indiennes, en échange de services peu ou mal rendus.

Le militant républicain utilisait cet argent pour offrir invitations et cadeaux à des responsables politiques, en particulier un élu de la Chambre des représentants que l'accusation ne nomme pas, et plusieurs assistants parlementaires. Les cadeaux avaient pour but "d'influencer, et d'obtenir en échange un accord pour accomplir certains actes officiels".

Les aveux de M. Abramoff font trembler Washington : le lobbyiste était connu pour multiplier les invitations à des rencontres sportives et des parcours de golf prestigieux. Il possédait un restaurant très fréquenté, qui a déjà dû fermer ses portes. Selon un centre de recherches indépendant (Center for Responsive Politics), plus de 300 élus, républicains et démocrates, auraient bénéficié de ses "cadeaux" depuis 1999.

DÉCLARATION À LA MAISON BLANCHE

Sentant le danger, des parlementaires ont commencé à rembourser ce qu'ils avaient perçu, comme le démocrate Byron Dorgan (67 000 dollars) et le républicain Conrad Burns (150 000 dollars). De son côté, la Maison Blanche a fait savoir par son porte-parole, Scott McClellan, que les faits reprochés à Abramoff sont "inacceptables et scandaleux".

Howard Dean, président du Parti démocrate, a exigé de M. Bush le remboursement des 100 000 dollars réunis par M. Abramoff pour sa campagne électorale. Pour M. Dean, le lobbyiste est "un exemple de la culture de corruption que les républicains ont apportée à Washington". Les largesses de M. Abramoff avaient déjà valu ses premiers ennuis à Tom DeLay, ancien chef de la majorité républicaine à la Chambre, blâmé pour avoir accepté un voyage de golf en Ecosse tous frais payés. M. DeLay a dû renoncer à diriger la majorité, après son inculpation fin septembre dans une affaire de financement électoral. — (AFP, Reuters.)

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

 

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