Un rapport américain dit que le gouvernement irakien ne fonctionne pas

Publié le par Adriana Evangelizt

La guerre a coûté 500 milliards aus contribuables américains et encore là, ils arrondissent. Quand on sait la misère qui sévit aux USA. Bush conteste le rapport du GAO et veut présenter son propre rapport. Quel rapport peut-il présenter Bush ? Celui que Cheney lui aura fabriqué ? Un rapport de rapace et de menteur ? Si les Démocrates avaient un peu de bon sens, la première personne qu'ils auraient dû virer avec Rumsfeld, c'est Cheney, cet être diabolique qui ne pense qu'à ses intérêts.

Un rapport américain sévère pour le gouvernement irakien,

"qui ne fonctionne pas"

Au lendemain d'une visite surprise en Irak de George W. Bush, un rapport de la Cour des comptes américaine a conclu mardi que le gouvernement de Bagdad n'avait pas atteint onze des 18 objectifs fixés par le Congrès américain en terme de progrès militaires et politiques.

Après la publication de ce rapport, le président américain a affirmé à Sydney avoir vu des progrès en matière de sécurité et de situation politique en Irak, où il a promis de tenir bon aux côtés des Irakiens malgré les pressions pour retirer les troupes américaines du pays.

"Le gouvernement irakien a atteint trois (objectifs), quatre autres en partie, et les 11 autres pas du tout" sur un total de 18 objectifs, précise le rapport du GAO, l'organisme indépendant chargé des audits pour le Congrès.

"Des lois cruciales n'ont pas été passées, la violence reste élevée et il n'est pas clairement établi que le gouvernement irakien dépensera 10 milliards de dollars des fonds destinés à la reconstruction", ajoute-t-il.

Pour sa part, le contrôleur général du GAO, David Walker a été interrogé lors d'une audition de la commission des Affaires étrangères du Sénat sur le fait de savoir si le gouvernement du Premier Ministre Nouri al-Maliki avait échoué.

"Je pense que l'on peut dire qu'il présente des dysfonctionnements, que le gouvernement ne fonctionne pas", a déclaré M. Walker.

Cet état des lieux au premier jour d'une rentrée parlementaire placée sous le signe de l'Irak doit être suivi dans les prochains jours d'autres évaluations de la situation sur le terrain.

Le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, qui s'est engagé à poursuivre son combat au Congrès pour en finir avec la guerre en Irak a assuré mardi que son parti écouterait ces témoignages "l'esprit ouvert".

Mais, a-t-il ajouté, la Maison Blanche doit reconnaître que sa stratégie "a échoué, dans une guerre de plus de quatre ans, où ont déjà péri plus de 3.700 soldats américains et des dizaines de milliers d'Irakiens, et après une addition de près de 500 milliards de dollars payée par les contribuables américains".

"Ceci est la guerre de George W. Bush et il est responsable des erreurs et mauvais calculs qui laissent nos troupes engluées dans une guerre civile sans issue en vue" a-t-il déclaré.

Pour sa part, l'administration Bush doit défendre sa stratégie en Irak devant le Congrès d'ici au 15 septembre et ses partisans républicains devront décider s'ils continuent à la soutenir ou s'ils sont prêts à céder à la pression d'une opinion publique de plus en plus hostile.

La Maison Blanche a minimisé mardi la signification du rapport du GAO, affirmant que ses conclusions ne donnaient pas une image complète des réalités irakiennes.

Un porte-parole de la Maison Blanche, Tony Fratto, a jugé "plus utile d'attendre" les témoignages des responsables civil et militaire en Irak ainsi qu'un rapport du président Bush la semaine prochaine "pour une image plus complète de la situation actuelle en Irak et pour des recommandations pour l'avenir".

Des auditions du général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, et de Ryan Crocker, l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad, sur l'évaluation de la situation en Irak sont notamment prévues la semaine prochaine.

Pour les responsables démocrates qui accusent la Maison Blanche de faire un portrait de la situation très éloigné de la réalité, les auditions destinées à faire monter la pression vont se succéder "comme des roulements de tambour" avant celles de MM. Petraeus et Crocker.

Le général Petraeus a cependant laissé entendre mardi dans une interview à la chaîne de télévision américaine ABC qu'il pourrait recommander un début de retrait des troupes américaines d'Irak en mars 2008.

"Il y a des limites à ce que nos forces militaires peuvent fournir, donc dans mes recommandations, je prendrai en compte l'effort qui a été demandé à nos forces armées, --même si elles ne seront pas dominées par cela", a-t-il expliqué.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans IRAK

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