Heureusement que le ridicule ne tue pas sinon Bush serait déjà passé de vie à trépas, il y a longtemps... lorsqu'il affirme que les Etats-Unis ne torturent pas les "terroristes" présumés alors que le jour même un rapport impliquait Cheney, on se pose deux questions : "Croit-il ce qu'il dit ?" Et dans ce cas, c'est un gros naïf qui gobe tout ce que Cheney lui fait avaler ou bien "Ment-il ?"... le problème étant que dans les deux cas, on n'a pas confiance en lui et qu'il y a longtemps qu'il n'est plus crédible, le pauvre ! Quant à l'infâme Cheney, à qui Bush continue d'apporter son soutien, rien qu'à voir sa tête, on sait ce qu'il est. Une crapule.
George Bush assure ne pas torturer les "terroristes"
Le président George Bush a assuré lundi, lors d'une conférence de presse à Panama, que les Etats-Unis ne torturaient pas les terroristes présumés qui tombent entre leurs mains mais qu'ils les interrogeaient dans un cadre légal.
"Nous trouvons des terroristes et les traduisons en justice. Nous rassemblons des renseignements sur les lieux où ils se cachent. Nous cherchons à contrecarrer leurs complots et leurs projets. Tout ce qui se fait dans le cadre de cet effort et dans ce but, toute activité que nous menons se déroule dans le cadre de la loi", a affirmé le chef de la Maison blanche.
Le vice-président Dick Cheney mène le combat au Congrès pour obtenir que la CIA soit placée hors du champ d'un amendement du sénateur républicain John McCain visant à interdire la torture et les traitements inhumains à l'encontre des prisonniers de la "guerre contre le terrorisme".
Bush a défendu les efforts de son vice-président et s'est refusé à confirmer l'existence de "sites noirs", ces prisons secrètes de la CIA hors du territoire américain dont le Washington Post a révélé la semaine dernière l'existence.
L'exemption recherchée par l'exécutif pour les agents de la CIA couvrirait ces lieux de détention où des dirigeants d'Al Qaïda seraient détenus et dont certains se trouveraient dans des pays d'Europe de l'Est alliés des Etats-Unis.
"Nous ne torturons pas et, donc, nous oeuvrons avec le Congrès pour faire en sorte de progresser et d'améliorer notre capacité de travail", a dit Bush.
