UN GROUPE EN LIAISON AVEC ZARQAOUI EN FRANCE

Publié le par Adriana Evangelizt

Alors pour ceux qui se demanderaient pourquoi nous posons l'article ci-dessous dans ce blog consacré aux USA et à leur magouilles... la DST a découvert des armes de guerre et des explosifs en région parisienne. Et cet arsenal aurait un lien avec 27 personnes soupçonnées d'appartenir à un groupe pratiquant des braquages pour financer le terrorisme islamiste international. Quelle nouvelle ! Evidemment pas un seul nom de coupable n'est cité... mais le bouquet qui se trouve à la fin de l'article est que -d'après Nicolas Sarkozy- ce groupe entretiendrait des liens "indirects" (???) avec Zarqaoui... notre fantôme préféré. Comme nous savons très bien qui orchestre la manipulation Zarqaoui-Al Qaïda et que notre cher ministre de l'intérieur fait appel à divers services israéliens, il est permis de se poser des questions... Affaire à Suivre.

Des armes de guerre et des explosifs découverts en région parisienne

 

Des explosifs et des armes de guerre ont été découverts par la DST dans la nuit de mercredi à jeudi dans un parking de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) dans le cadre d'une opération antiterroriste menée depuis lundi, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Cette découverte intervient après l'interpellation et le placement en garde à vue depuis le début de la semaine de 27 personnes soupçonnées d'appartenir à un groupe pratiquant des braquages pour financer le terrorisme islamiste international, en lien avec des cellules installées à l'étranger ou en France.

Intervenant dans la nuit "sur autorisation expresse" du juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, les enquêteurs de la direction de la surveillance du territoire (DST) et de l'Office central de répression du banditisme (OCRB) ont notamment découvert un kilogramme de TNT, sous forme de "tolite en pain", un explosif militaire, et 19 bâtons de dynamite.

La tolite peut servir pour l'attaque de fourgons de transports de fonds, a expliqué un expert selon qui un kilogramme représente une quantité "importante".

Ont également été découverts de la mèche lente, ainsi que dix détonateurs pyrotechniques et un électronique, qui peut se déclencher à distance (avec un portable ou une minuterie par exemple).

D'après les mêmes sources, le stock comprend aussi des armes de guerre (dont deux fusils d'assaut, un français Famas et un russe kalachnikov), des armes de poing, et un un lot de munitions.

Selon une journaliste de l'AFP sur place, des policiers, dont un cagoulé, s'activaient encore jeudi matin aux alentours de parkings et de caves attenant à un petit immeuble gris de trois étages, situé rue Angel Testa, dans un quartier pavillonnaire de Clichy-sous-bois.

Certaines des armes saisies pourraient provenir des Balkans, où les groupes criminels s'approvisionnent régulièrement depuis le début de la guerre en ex-Yougoslavie, au début des années 1990.

Cette découverte renforce la conviction des enquêteurs d'un lien entre droits communs et militants islamistes radicaux. L'une des personnes placées en garde à vue, un Français de 31 ans, a ainsi été condamné il y a quelques années dans une affaire de faux papiers et connaissait des membres du groupe de Francfort ayant préparé des attentats à Strasbourg, finalement déjoué, à Noël 1999.

Par ailleurs, selon un enquêteur, d'autres, lors de leurs auditions, ont assumé "leur engagement" et leur volonté de "financer la cause" islamiste.

Les enquêteurs de la DST et de l'OCRB ont aussi mis la main sur des cagoules, des gilets pare-balles, une tenue complète de gendarme et plusieurs combinaisons noires ressemblant à celles des membres des groupes d'élite d'intervention. Les enquêteurs se disent convaincus que l'analyse de l'arsenal va permettre d'élucider d'autres braquages.

Ce coup de filet, auquel plusieurs centaines de policiers d'élite, ont participé, est l'un des plus importants en Europe depuis les arrestations consécutives aux attentats de Madrid en mars 2004. Il a été conduit en vertu d'une législation française spécifique portant sur "l'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Le groupe était surveillé depuis plusieurs mois. Son rôle "dans la répartition du travail terroriste international, (est) de financer la cause pour, notamment, commettre des attentats terroristes à l'étranger", selon une source proche du dossier.

Les enquêteurs pensent que l'argent tiré des braquages a été réinvesti dans des "commerces de proximité" en vue d'être blanchi.

Mercredi, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a assuré que ce groupe entretenait des "liens indirects avec Al-Zarqaoui", représentant supposé d'Al-Qaïda en Irak.

Les enquêteurs soupçonnent également des liens avec l'islamisme algérien.

AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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