Similitude de pouvoir entre Bush et Hitler

Publié le par Adriana Evangelizt

C'est très curieux que personne n'écoute Lyndon Larouche aux USA car il dit bien des vérités à venir mais tout le monde le prend pour un illuminé. Un peu comme nous d'ailleurs. Et pourtant nous avons la même vision que lui quant à la similitude des pouvoirs entre celui de Bush et d'Hitler. Nous le disons depuis le départ. Le fait que le Juge Alito soit élu à la Cour Suprême ne fait que conforter ce fait. Car plus à droite que lui, il n'y a pas et ses idéologies sont effectivement celles de Carl Schmitt, le penseur officiel du régime nazi, haïssant la démocratie et puissamment antisémite... voyez un peu un extrait d'articles : "Sa carrière prend un nouvel essor avec l'arrivée au pouvoir de Hitler en 1933: Goering, qui le protégera jusqu'à la fin, le nomme au Conseil d'Etat où il siège aux côtés de Himmler; il obtient la chaire de droit public de l'université de Berlin et se voit confier la direction de la revue juridique officielle national-socialiste. Il participe ainsi activement à l'épuration de l'Université allemande et à l'élaboration de la nouvelle législation. Arrêté, interrogé à Nuremberg et révoqué de l'Université en 1945, il mourra sans un mot de repentir en 1985." Voilà de quoi s'inspire le gouvernement américain dont Cheney est le parangon. Qu'Alito soit élu était prévisible puisque le trois-quart des membres du Congrès sont achetés par des individus du style Abramoff.

Nous pourrions citer mille exemples ou mille détails frappant entre ce qu'il advint en 1933 et ce qu'il est advenu depuis que Bush est président. Entre le 11 septembre et l'incendie du Reischtag. Entre l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak et celle de l'Autriche et de la Pologne. Entre l'ostracisme vécu par les musulmans aux USA et les premières lois antisémites promulguées par Hitler. Et il y en a des dizaines d'autres. En ce qui concerne le 11 septembre et l'incendie du Reischtag, ces deux évènements ouvrirent la porte à une répression sans précédent et une suspension des libertés, l'installation d'une propagande mensongère, Hitler comme Bush modifia la Constitution. La prise du pouvoir législatif par Hitler pour 4 ans autrement dit le droit de gouverner et de légiférer à sa guise sans l'accord des députés. On voit ce que fait Bush en matière d'écoutes, de surveillance et la construction des 600 camps de concentrations, ne l'oublions pas, qui inaugure bien des arrestations à tout opposant. Mais personne ne semble rien voir et l'Histoire va se répéter... que doit-on penser de ceux qui nous gouvernent ? Sont-ils complices ?

 

Larouche fait le point sur la situation internationale

Pour Lyndon LaRouche, la bataille politique qui fait rage au Congrès américain autour de Samuel Alito, nommé par Bush à la Cour suprême, constitue un « point d’inflexion de l’histoire mondiale, comparable dans ses implications à l’incendie du Reichstag en 1933 et à la consécration de la dictature d’Hitler par Carl Schmitt ».

Dans la perspective des élections de mi-mandat en novembre prochain, l’administration Bush-Cheney, dont l’impopularité atteint des sommets, et ses contrôleurs synarchistes tentent désespérément de « faire quelque chose pour se sortir du pétrin », comme de lancer, par exemple, un « grand pari stratégique » sur l’Iran.

« Nous avons subi un revers en janvier, dit LaRouche, dans la lutte contre la nomination d’Alito et tout ce qu’il représente. Le dirigeant des forces démocrates au Sénat, Harry Reid, s’est montré hésitant à diriger la bataille contre sa nomination. » Par contre, le mouvement politique associé à LaRouche est intervenu de manière tout à fait décisive en lançant une mobilisation de masse. « Nous n’étions heureusement pas les seuls à agir ; John Kerry, l’ancien candidat présidentiel, qui était au forum international de Davos, a réagi en déclarant, grosso modo, qu’il allait prendre la direction des opérations. Cette initiative de Kerry, soutenue par le sénateur Ted Kennedy, a redonné vigueur aux forces démocrates et nous sommes en passe de regagner ce que nous avions apparemment perdu, dans le combat contre la nomination d’Alito. Nous avons aussi le rôle dirigeant - pas vraiment en coulisses - de l’ancien président Bill Clinton, qui est bien sûr un des meilleurs collecteurs de fonds de l’histoire politique et qui mobilise des forces contre ce danger. (...) La suite des événements n’est pas encore déterminée. (...) »

« La crise économique et financière représente la dynamique sous-jacente de la crise politique et stratégique actuelle, poursuit LaRouche. (...) L’économie mondiale est en plein effondrement. Ceci se prépare depuis plus de 40 ans, depuis la deuxième moitié des années 60. Nous avons subi une "dégénérescence", sous l’influence de la génération des baby-boomers qui, après avoir vécu le phénomène de 1968, sont parvenus à des positions dominantes. Un changement de paradigme culturel est venu s’ajouter à l’incompétence intrinsèque de la pensée économique à l’origine de la conception de "société post-industrielle" ou d’"économie de services". C’est la dernière des folies.

« Toute économie moderne comporte deux aspects. L’un, que les gens aiment bien, est l’aspect monétaire : l’utilisation de l’argent comme moyen d’échange. Le deuxième est l’économie physique. Il ne s’agit pas d’un simple équilibre des relations entre les différentes composantes physiques de l’économie, dont le travail humain. Dans toute économie saine, le profit [monétaire] ne doit pas excéder le taux de croissance physique, c’est-à-dire le taux d’accroissement de la productivité, par tête et par kilomètre carré. Pour que la production et le niveau de vie par tête continuent d’augmenter, pour compenser l’usure ou l’épuisement de certaines ressources, il faut leur donner un fondement solide - et le seul qui vaille est la créativité scientifique », car les découvertes qui en découlent se traduisent par le progrès technologique et la croissance de l’économie physique. LaRouche vient d’ailleurs de consacrer un nouvel essai à ce thème, intitulé Qu’est ce qui relie les points ? publié dans le dernier EIR de janvier.

 

 

« De 1933 à aujourd’hui »

Le 25 janvier, Lyndon LaRouche a lancé un appel pathétique au Sénat, l’exhortant à rejeter instamment la nomination à la Cour suprême du juge Samuel Alito, un partisan avoué de la doctrine judiciaire de Carl Schmitt, le juriste officiel d’Hitler. Voici son message :

« Il est clair que même la plupart des dirigeants démocrates les plus influents n’ont pas saisi l’enjeu essentiel de la nomination d’Alito. De toute évidence, ils n’ont pas su revivre l’expérience de ceux qui, en janvier et février 1933, n’ont pas vu le danger de dictature qui se profilait déjà clairement. A l’époque, leur couardise créa les conditions permettant à Hitler d’imposer sa dictature juste après le "11 septembre" d’Herman Goering, à savoir l’incendie du Reichstag.

« La plupart de ceux qui avaient ainsi refusé de reconnaître le danger posé par Hitler avant l’incident du Reichstag, furent bientôt récompensés en se retrouvant en prison, abattus froidement ou condamnés à périr dans des camps de concentration. Cela a pu se produire parce que l’Allemagne avait toléré que Carl Schmitt confère à Hitler les mêmes pouvoirs que ceux réclamés aujourd’hui par les compagnons de route de Carl Schmitt au sein de la Cour suprême et de la Federalist Society, tels que le juge Alito.

« Ceux de ma génération, entre autres, qui ont vécu la tragédie déclenchée par ceux qui, à l’époque, se voilèrent la face en prétendant qu’on "exagérait le danger Hitler", regardent avec tristesse leurs successeurs qui, au Sénat et ailleurs, semblent prêts à répéter les erreurs commises de janvier à février 1933, ces quelques semaines durant lesquelles Hitler aurait pu être stoppé.

« Ils ne se rappellent pas ou préférèrent oublier que le putsch d’Hitler - qui avait été promu par le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Montagu Norman, et ses complices dans la communauté bancaire anglaise, américaine, française et autre - était la conséquence des événements ayant accompagné la création de la Banque des règlements internationaux en 1931. Tous ces événements se déroulaient dans le contexte d’une grave crise monétaire et financière internationale, comme celle d’aujourd’hui. Cela pourrait se reproduire ici même aujourd’hui !

« Il est révélateur que bon nombre de sénateurs et autres n’aient tiré aucune leçon de l’histoire ; le problème se résume à un sophisme du genre : "fermons les yeux pour mieux survivre". Qu’ils considèrent les visages des millions de victimes désespérées, si cruellement assassinées dans les camps d’Hitler en vertu de la même doctrine que celle adoptée par la Federalist Society et élaborée par le même Carl Schmitt, le juriste attitré du système nazi. Répéter l’erreur de l’Allemagne de janvier-février 1933 revient à se rendre coupables envers ceux qui furent torturés et assassinés sans merci par les forces d’Hitler, porté au pouvoir par de gros intérêts financiers qui voudraient refaire la même chose aujourd’hui. »

Sources : Solidarité et progrès

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Un pouvoir fasciste

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