La torture légalisée aux USA

Publié le par Adriana Evangelizt

Jusqu'au bout, la seule attitude dans laquelle persévèrent Bush et sa clique, c'est le mensonge. Je vais même dire mieux. Les fameux grands pontes d'Al Qaïda qu'ils auraient soit-disant capturés et dont on ignore où ils se trouvent, c'est une invention. Ils ne veulent pas les montrer car ils n'existent pas. Comme Al Qaïda. Traquer Al Qaïda, faire la guerre au terrorisme ne sont que des alibis pour fliquer davantage le Peuple Américain et leur imposer en catimini une dictature et aussi pour livrer des guerres où bon leur semble afin de piller davantage de pétrole et de faire la chasse aux musulmans. Personne n'est dupe de cela.

Torture : le quotidien made in Usa

Malgré toutes les preuves qui le dénoncent, le gouvernement des Etats-Unis entend faire croire que les tortures infligées aux prisonniers en Irak, en Afghanistan et dans la base navale de Guantanamo qu'ils maintiennent illégalement dans notre pays, ne sont que des cas isolés. Il essaie de faire retomber la responsabilité sur les seuls soldats de l'armée étasunienne.

Dans un rapport pour le Comité de l'ONU contre la torture, Amnesty International souligne que tous les prisonniers de ces centres de détention sont soumis à des traitements inhumains et des tortures.

Le document dénonce aussi les conditions d'isolement dégradantes qui règnent dans ces prisons dont certaines, par ailleurs, sont clandestines.

Malgré les efforts déployés par le gouvernement des Etats-Unis pour donner l'impression ne pas être au courant de cette situation et pour accuser les soldats de désobéissance, il est bien connu que le système de torture a été adopté officiellement par le gouvernement étasunien et qu'un rapport rédigé à la Maison-Blanche justifie même la torture.

Le Comité des Nations Unies dont les experts font des enquêtes périodiques dans les pays signataires de la Convention de l'ONU contre la torture, entend analyser demain la situation des Etats-Unis.

Ceux-ci entendent présenter un document dans lequel ils se sont vus obligés de signaler que quel que soit l'endroit où que les actes de torture ont lieu, ils sont inacceptables. Ils arguent tout de même du fait que les dénonciations n'ont pas été analysées en toute indépendance.

En outre, dans leur rapport préliminaire, les Etats-Unis insistent sur le fait que " les organisations terroristes mettent en danger le bien-être et les principes du pays" et qu'ils continueront à " insister sur la nécessité d'interroger les terroristes possédant des informations qui pourraient sauver des vies ".

Il est donc clair que les mauvais traitements infligés aux prisonniers de ces centres de détention se poursuivront car les méthodes sanguinaires et d'humiliation ont été une pratique quotidienne de tous les gouvernements étasuniens. Des spécialistes rappellent que depuis l'époque où ils se sont attelés à " civiliser " l'Ouest, l'armée étasunienne a massacré des communautés indiennes dans leur totalité.

Les Etats-Unis qui se veulent défenseurs des droits humains et qui sont censés mener la lutte contre le terrorisme, devraient finir par comprendre que la torture de même que toute pratique humiliante sont l'expression d'un terrorisme dont toute l'humanité est la cible.


Radio Havane Cuba

Sources : CMAQ

Les Etats-Unis soumis à la question

par Simon Petite

Torture : L'administration Bush s'explique à Genève sur les cas de torture, les lieux de détention secrets, Guantanamo... Une première.

Le Comité de l'ONU contre la torture n'a pas l'habitude d'une telle affluence. Hier matin, il a dû déménager dans une salle plus spacieuse du Palais des Nations. Motif de l'agitation, les Etats-Unis défendaient leur respect de la Convention contre la torture, qu'ils ont ratifiée en 1994. La dernière fois que Washington s'était présenté devant le comité, c'était en 2000. Depuis, il y a eu les attentats du 11 septembre, l'ouverture du camp de Guantanamo, les photos prises dans la prison d'Abou Ghraïb, les révélations sur la sous-traitance de la torture, les prisons secrètes...


De quoi susciter une rafale de questions embarrassantes de la part des dix experts onusiens. Pour y répondre, les Etats-Unis ont déployé l'artillerie lourde. Pas moins de trente hauts fonctionnaires se sont déplacés à Genève. Il y a de quoi. C'est la première fois que Washington doit se justifier de manière aussi complète sur ses agissements dans «la guerre contre le terrorisme».


Le secrétaire d'Etat adjoint à la démocratie Barry Lowenkron ouvre les feux: l'interdiction de la torture «n'est pas seulement une obligation légale mais un impératif moral que notre nation a adopté depuis ses premiers jours». A ce titre, les sévices d'Abou Ghraïb sont «inexcusables et indéfendables». «Le Gouvernement regrette sincèrement ces incidents et il a pris des mesures pour que les responsables rendent des comptes.» Au total, «120 décès ont été recensés dans les prisons sous contrôle du Pentagone en Afghanistan et en Irak», reconnaît Charles Stimson. Mais la plupart des cas sont dus à des «causes naturelles», à des «bagarres entre détenus» ou à des «blessures contractées sur le champ de bataille». Seuls 29 décès étaient suspects. Ils ont tous donné lieu à des investigations, souligne le collaborateur de Donald Rumsfeld. La parole est ensuite donnée au conseiller juridique du département d'Etat John Bellinger. Qui fixe le cadre du dialogue avec les experts onusiens. Pas question de se justifier sur les actes des services de renseignement, ces derniers devant rester dans l'ombre. La délégation US répondra, par contre, volontiers sur les détentions à Guantanamo, en Afghanistan et en Irak. Alors que, selon M. Bellinger, ces détentions ne relèvent pas de la Convention contre la torture mais du droit de la guerre. Mais «Al-Qaïda n'a pas ratifié les conventions de Genève», rappelle le juriste. D'où l'invention par l'administration Bush de la catégorie de «prisonniers ennemis» pouvant être détenus indéfiniment... Le comité onusien ne semble guère goûter ces arguties juridiques. Essadia Belmir, l'experte marocaine, reproche aux Etats-Unis de «jouer sur les mots». Ses collègues soupçonnent Washington de vouloir restreindre la définition de torture, afin de n'y inclure que les traitements occasionnant des douleurs physiques extrêmes.
En l'occurrence, «la disparition équivaut à une forme de torture, car les proches subissent de graves souffrances morales», juge le rapporteur espagnol Fernando Marino Menendez, sans parler du risque accru de sévices étant donné l'absence total de contrôle. On ignore où se trouvent les haut responsables d'Al-Qaïda capturés par les Etats-Unis.


Même dans les lieux de détention connus, les soupçons n'ont pas été dissipés. Certes, le CICR peut visiter ces centres mais ses rapports demeurent confidentiels. Plusieurs rapporteurs spéciaux de l'ONU voulaient visiter Guantanamo mais ils ont renoncé lorsqu'ils ont appris qu'ils ne pourraient s'entretenir seul à seul avec les prisonniers. Les fonctionnaires étasuniens ont à nouveau rendez-vous avec les experts lundi matin. Ils ont tout le week-end pour peaufiner leur défense. Le comité rendra ses conclusions le 19 mai.

Sources : Le Courrier

Posté par Adriana Evangelizt

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