Tony Blair conspué par les manifestants

Publié le par Adriana Evangelizt

Et oui, Tony Blair n'est plus prophète en son pays. Même sa belle-soeur faisait partie avec George Galloway du comité d'accueil des manifestants réunis par milliers pour le conspuer avec des affiches de Bush "Terroriste N°1"... les Peuples du monde commencent à se réveiller et les élites sont dans leur collimateur. La révolte mondiale gronde...

Tony Blair se prépare à de difficiles adieux aux travaillistes

Le parti travailliste britannique tient à partir de ce dimanche son Congrès annuel, occasion pour Tony Blair d'adieux difficiles dans un climat empoisonné par l'incertitude entourant son départ.

Le Congrès de Manchester (nord-ouest) est le 13è et dernier pour celui qui dirige depuis 1994 le Labour, ce qui lui a permis de gouverner le pays sans interruption depuis 1997. Mais l'ambiance ne sera probablement pas aux regrets.

"Qu'il s'en aille, maintenant". Des milliers de manifestants ont accueilli samedi à leur façon Tony Blair à Manchester, à la veille du Congrès annuel du Parti travailliste, qui sera le dernier pour le Premier ministre britannique.

Travaillistes retraités brandissant des panneaux "va-t-en maintenant", musulmans dénonçant la guerre en Irak et en Afghanistan, étudiants s'insurgeant contre la diminution des libertés individuelles, tous ont défilé sans incident dans le centre-ville sous un soleil printanier, et sous surveillance policière stricte. Parmi eux, Lauren Booth, soeur de l'épouse de M. Blair, qui a dénoncé une politique étrangère "calamiteuse", le député du mouvement "Respect" George Galloway, opposé à la guerre en Irak, et des familles de jeunes soldats tués en Irak.

La police a estimé à 10.000 le nombre des manifestants, les organisateurs, parmi lesquels la coalition "Stop the war", à 50.000. Ils espéraient au départ la plus importante manifestation jamais vue à Manchester. Irak, Liban, Afghanistan, dissuasion nucléaire: ils avaient décidé de vider le sac de leurs rancoeurs vis-à-vis d'un Premier ministre qui ne satisfait plus que 26% des Britanniques, et dont le parti est désormais à la traîne des conservateurs dans les sondages.

Après le "coup" interne au parti, qui a contraint Tony Blair à annoncer le 7 septembre son départ d'ici un an, les dirigeants travaillistes ont pris grand soin ces derniers jours de jouer l'apaisement et l'unité. "Les militants veulent discuter des dossiers, de l'environnement, de la sécurité. Leur message est clair: revenons-en aux affaires", a ainsi expliqué cette semaine à des journalistes étrangers Hazel Blears, la présidente du parti. "Les gens se concentrent sur la question de la succession simplement parce que c'est simple", a-t-elle regretté.

Mais la question risque pourtant de dominer le Congrès, selon les experts. Les faits et gestes d'un Tony Blair affaibli, qui refuse toujours de donner une date pour son départ, seront étudiés à la loupe. Ceux de Gordon Brown, son ministre des Finances qui attend impatiemment de lui succéder, aussi.

Le premier doit parler mardi, le second lundi. "Il y a plusieurs questions", explique Tony Travers, politologue de la London School of Economics. + Quand Blair partira-t-il ? Avant ou après les élections en Ecosse et au Pays de Galles début mai ? Gordon Brown sera-t-il vraiment son successeur? La succession sera-t-elle constructive ou se fera-t-elle dans un bain de sang"?

Certains travaillistes, outrés des événements de ces dernières semaines, aimeraient voir se dessiner une alternative au peu charismatique Gordon Brown, 55 ans. Même si, selon Tony Travers, "jamais rien en politique ne peut être exclu", c'est "très improbable".

Le noms des ministres de l'Intérieur John Reid et de l'Education Alan Johnson, qui n'ont rien exclu, sont parfois avancés. Mais selon Patrick Dunleavy, autre expert de la LSE, "Gordon Brown est quatre fois plus connu qu'eux". Et un récent sondage semble sans appel: M. Brown a les faveurs de 28% des électeurs, contre 15% pour M. Reid et 7% pour M. Johnson.

Et les experts excluent tout autant une répétition du scénario qui chez les conservateurs a vu l'émergence météorite l'an dernier de David Cameron. "Le processus de désignation du leader n'est pas le même", rappelle Tony Travers. Le vote est en effet partagé entre militants (1/3), syndicats (1/3) et députés (1/3).

Reste la question de la date du départ de Tony Blair. Sauf énorme surprise, M. Blair, 53 ans, ne devrait donner aucune précision durant le Congrès, concentrant son discours sur sa vision à long terme du pays. Les scénarios les plus rapides le voient annoncer son départ à Noël, avec départ effectif en février. Les plus lointains fixent ce départ au 26 juillet. Ses adieux aux travaillistes seront à cet égard un test intéressant, témoignant du crédit qu'il lui reste.

Sources : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans BUSH BLAIR

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B
Décidément quelle popularité pour TONY Blair, difficile de faire mieux que le caniche anglais de BUSH, et pourtant  ... attention, je connais un de ces caniches hongrois de notre côté de la manche qui voudrait bien tenter le coup !<br /> on croyait que Sarkozy aimait Blair mais en fait ce n'était que de la jalousie, il lui enviait son statut canin  !<br /> Reconnaissons qu'il est assez bien parti, lui aussi notre "brave" petit candidat caniche sarkozy : mais assurément reconnaissons aussi qu'il faut être masochiste  !
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