Les militaires US nuancent les accusations visant Téhéran

Publié le par Adriana Evangelizt

Voilà qui change, on n'accuse plus l'Iran... en attendant on comprend mieux pourquoi ils ont fermé les frontières, il va y avoir un gros "nettoyage" à Bagdad...

Les militaires américains nuancent les accusations

 visant Téhéran

Le chef d'état-major interarmées américain, le général Peter Pace, a nuancé, lundi 12 février, les affirmations de responsables militaires mettant en cause, dimanche à Bagdad, le régime iranien dans les violences en Irak. Le général Pace a confirmé l'origine iranienne d'explosifs utilisés en Irak par l'insurrection mais, a-t-il ajouté dans un entretien à Voice of America, "je ne dirais pas, d'après ce que je sais, que le gouvernement iranien est clairement au courant ou qu'il est complice".


L'amiral William Fallon, chef du commandement central qui supervise les opérations américaines au Proche-Orient, a indiqué de son côté sur CNN, mardi, qu'il n'a "aucune idée de qui peut être effectivement impliqué dans cette histoire".

Par ailleurs, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a annoncé, mercredi, le début de l'application du plan de sécurité qui prévoit des pouvoirs étendus pour la police et l'armée à Bagdad et qui entraînera la fermeture provisoire des frontières terrestres avec l'Iran et la Syrie. Ce plan vise à stabiliser la situation dans la capitale irakienne. La veille, le lieutenant-général chargé de son application, Abboud Gambar, a précisé que "tous ceux qui enfreindront les mesures imposées par ce décret seront jugés en vertu de la loi antiterroriste", lors de procédures "exceptionnelles".

Mardi, la presse américaine a annoncé que le chef radical chiite irakien Moqtada Al-Sadr a quitté l'Irak pour Téhéran. La presse américaine a lié ce départ au déploiement de troupes américaines supplémentaires à Bagdad dans le cadre du plan de sécurité. Cette information, jugée "crédible" par un haut responsable militaire américain en Irak, a cependant été démentie par les conseillers de Moqtada Al-Sadr. La milice affiliée à son mouvement, l'Armée du Mahdi, est accusée par les Américains d'être responsable d'une partie des violences confessionnelles en Irak.

Sources
Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans IRAN ISRAEL

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