Un nuage noir au-dessus de Cheney

Publié le par Adriana Evangelizt

Un gros nuage noir n'en finit pas de grossir au-dessus de la tête de Cheney. Il y a eu d'abord l'affaire Libby où l'on sait très bien qu'il a tout manigancé par méchanceté. Il a voulu couler Wilson qui a dit qu'il n'y avait pas d'ADM. Il a balancé sa femme agent de la CIA. C'est vous dire la mentalité de ce diabolique qui a le doigt de Dieu posé sur sa tête. Un ennui d'avion en Australie où l'on n'a pas su ce qu'il s'était vraiment passé et un gros BOUM en Afghanistan où le sol a dû trembler sous ses pieds. Car la bombe était pour lui. Là, en ce moment, il est pressé d'attaquer l'Iran, il va entraîner l'Amérique et le monde entier dans un chaos complet. A mettre tant de hargne pour faire sa sale besogne, il travaille forcément pour quelqu'un. Au-dessus de lui. Laissons grossir le nuage noir.

Le nuage au-dessus de Cheney

par Richard Hétu



«Un nuage est suspendu au-dessus du vice-président», a déclaré le procureur Patrick Fitzgerald mercredi à Washington, à la fin du procès de Lewis (Scooter) Libby, ancien chef de cabinet de Dick Cheney. La métaphore est intéressante.

Si Cheney était un personnage de bande dessinée, il apparaîtrait toujours avec un nuage noir au-dessus de la tête. Ce nuage semble d'ailleurs avoir suivi le vice-président en Australie, où il a averti le monde que « toutes les options restaient sur la table « pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique.

Ce n'est pas rassurant, car si le procès de Scooter Libby a démontré une chose, c'est que Cheney nourrit des obsessions qui ont souvent des conséquences désastreuses.

Mais le vice-président semble être le seul à ne pas le reconnaître. Ainsi, à ses yeux, les États-Unis ont remporté des « succès énormes « en Irak. Cette déclaration récente fait partie d'une entrevue d'anthologie réalisée par Wolf Blitzer sur CNN.

Si George W. Bush reconnaît des erreurs, Dick Cheney ne parle que de succès. Mais ces succès ne chassent pas le nuage au-dessus de sa tête. Lors de l'entretien avec Blitzer, ce nuage était présent, plus noir que jamais.

Le procès de Scooter Libby, qui a duré quatre semaines, y était peut-être pour quelque chose. Au premier jour, le procureur Fitzgerald a prononcé une autre phrase frappante, accusant le bras droit de Cheney d'avoir « volé la vérité «. Depuis mercredi, le jury délibère sur le sort de Libby, qui risque jusqu'à 30 ans de prison.

Il est facile de se perdre dans les détails du procès de Libby et de l'affaire qui l'a précédé. Il faut surtout retenir que rien de tout cela ne serait arrivé sans l'intervention de Dick Cheney. C'est lui qui, un dimanche de juillet 2003, découpe et annote nerveusement un texte publié dans le New York Times sous la signature de l'ex-ambassadeur Joseph Wilson.

Dans cette tribune, Wilson contredisait une affirmation du président Bush selon laquelle Bagdad avait tenté de se procurer de grandes quantités d'uranium au Niger. Wilson révélait qu'il s'était lui-même rendu au Niger à la demande de la CIA pour vérifier la chose. Sa conclusion avait été négative.

Qu'à cela ne tienne, la fausse histoire sur l'uranium du Niger s'était retrouvée dans le discours du président sur l'état de l'Union en janvier 2003. Ainsi, en donnant sa version des faits dans le New York Times, Wilson mettait en cause une des allégations les plus importantes de la Maison-Blanche contre Saddam Hussein.

Son article a « contrarié « et « perturbé « Dick Cheney, de l'aveu même de Scooter Libby. Après l'avoir découpé et annoté, Cheney a orchestré toutes les phases de la riposte de la Maison-Blanche, incluant la divulgation du nom de Valerie Plame, agente de la CIA, à certains journalistes.

Dans le droit américain, une telle divulgation peut constituer un crime. D'où l'enquête du procureur Fitzgerald, qui a mené à l'inculpation de Scooter Libby pour faux témoignage, parjure et obstruction à la justice.

Selon le procureur fédéral, le nom de Plame a été jeté en pâture aux journalistes pour atténuer la crédibilité des accusations de l'ex-ambassadeur Wilson, qui est marié à l'agente de la CIA. Et le vice-président a joué un rôle actif dans cette campagne, un fait sur lequel le chroniqueur Frank Rich revient souvent dans le New York Times.

« Sa réaction disproportionnée constitue une pièce à conviction qu'il cachait quelque chose d'autre «, a écrit Rich récemment. « La Maison-Blanche était terrifiée qu'on la découvre coupable d'un crime bien plus grave que d'avoir brûlé la couverture d'un agent de la CIA: celui d'avoir menti à la nation.»

Scooter Libby n'a pas témoigné pour sa défense lors de son procès. Il s'en est ainsi tenu à sa version initiale, à savoir qu'il avait appris l'identité de Valerie Plame en parlant à deux journalistes en juillet 2003. En fait, selon le procureur Fitzgerald, il avait discuté de l'agente de la CIA avec au moins neuf personnes, et tout d'abord avec Dick Cheney, tout au long du mois précédent.

Ces personnes - journalistes ou officiels de l'administration Bush - ont témoigné durant le procès, à l'exception de Cheney. À la fin, l'avocat de la défense a fait valoir que Scooter Libby avait trop à faire à l'été 2003 pour se souvenir des conversations qu'il a eues sur Valerie Plame avec ses collègues et les journalistes.

Le jury reprendra ses délibérations demain. Un verdict de culpabilité assombrirait encore davantage le nuage au-dessus de Cheney.

Sources Cyberpresse

Ennui mécanique pour Dick Cheney



L'avion du vice-président américain Dick Cheney a fait escale à Singapour à la suite d'un problème mécanique.
La Maison-Blanche assure que l'ennui détecté sur l'appareil est mineur et que l'arrêt dans cette ville-État était prévu.

M. Cheney s'est rendu au Japon et en Australie pour remercier les deux fidèles alliés de Washington de leur aide en Irak. Il a par ailleurs évoqué l'intention de George W. Bush d'y envoyer 21 500 militaires en renfort.

Le premier ministre australien, John Howard, avait auparavant indiqué que l'appareil du vice-président avait été redirigé vers Singapour pour une raison inconnue.

Sources Canoe

L'avion du vice-président américain Dick Cheney a fait escale à Singapour à la suite d'un problème mécanique. La Maison-Blanche assure que et que l'arrêt dans cette ville-État était prévu. M. Cheney s'est rendu au Japon et en Australie pour remercier les deux fidèles alliés de Washington de leur aide en Irak. Il a par ailleurs évoqué l'intention de George W. Bush d'y envoyer 21 500 militaires en renfort. Le premier ministre australien, John Howard, avait auparavant indiqué que

Attentat en Afghanistan devant une base visitée

 par Dick Cheney

Un kamikaze a tué au moins 10 personnes mardi devant la principale base américaine en Afghanistan, où le vice-président américain Dick Cheney avait passé la nuit dans le cadre d'une visite inopinée dans le pays.

Des responsables américains ont déclaré que Cheney n'avait pas été blessé dans l'explosion, qui a eu lieu devant une porte de la base de Bagram, en Afghanistan, à une soixantaine de kilomètres de Kaboul.

"Le vice-président va bien", a déclaré à Reuters Lea Anne McBride, porte-parole de Cheney. Ce dernier a ensuite gagné Kaboul pour un entretien avec le président afghan Hamid Karzaï.

Les taliban, anciens maîtres de Kaboul évincés fin 2001, ont revendiqué la responsabilité de l'attentat.

La visite de Cheney intervient au moment où Washington signale que le mouvement islamiste afghan ainsi que des activistes d'al Qaïda se regroupent au Pakistan et en territoire afghan.

Quelque 27.000 soldats américains sont stationnés en Afghanistan, où les Etats-Unis jugent crucial pour leur propre sécurité de vaincre les taliban.

Des informations en provenance de l'extérieur de la base avancent des bilans qui vont de 10 à 20 personnes tuées et signalent plusieurs blessés.

L'US Army a annoncé qu'un soldat américain figurait parmi les morts et que quelques autres soldats étrangers avaient été blessés. Bien que la plupart des soldats stationnés à Bagram soient américains, des troupes de l'Otan et de pays alliés sont aussi déployées sur plusieurs bases en territoire afghan.

EMPLOYES AFGHANS

"C'était un attentat suicide. Je vois dix corps disséminés devant la base", a déclaré Haji Khawani, responsable de police présent à la base.

Il a précisé que le kamikaze avait fait sauter un engin après s'être mêlé à des travailleurs afghans qui attendaient d'entrer à la base où ils sont employés en cours de journée.

Selon des sources policières citées par l'agence Afghan Islamic Press (AIP) basée au Pakistan, l'attentat s'est soldé par 20 morts.

Cheney a passé la nuit à la base de Bagram et s'est rendu ensuite dans la capitale pour y rencontrer Karzaï.

Le vice-président américain, qui avait rencontré auparavant au Pakistan le président Pervez Musharraf, était censé s'entretenir avec Karzaï lundi à Kaboul mais il avait été bloqué par la neige à Bagram.

A Islamabad, Cheney a demandé à Musharraf de combattre plus résolument les taliban et les autres activistes qui utilisent le territoire pakistanais pour se replier et s'entraîner.

Citant des responsables américains, ABC News a rapporté que le directeur adjoint de la CIA, Stephen Kappes, avait aussi présenté à Musharraf des preuves "convaincantes" d'un regain d'activité d'al Qaïda sur le territoire pakistanais.

Selon ABC, les documents de la CIA mettent en évidence plusieurs nouveaux camps du réseau islamiste dans la province pakistanaise frontalière du Waziristan.

Le gouvernement afghan, ses alliés étrangers et les insurgés annoncent tous une offensive majeure pour le printemps. Environ 4.000 personnes ont été tuées en 2006 en Afghanistan, ce qui en fait l'année la plus sanglante qu'ait connue ce pays depuis la chute du gouvernement des taliban en 2001.

Sources L'Express

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans CHENEY-RUMSFELD

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Satan prend soin de ceux qui le servent. Ca me fait penser au nombre incroyable de complots auxquels a échappé Hitler, comme par miracle. Mais ces âmes noires ont tôt ou tard la note à payer...
Répondre