L'Iran a interpellé 15 marins britanniques
Les Iraniens ont donc interpellé 15 marins britanniques. Ceci nous fait penser à l'enlèvement des soldats israéliens par le Hezbollah, on sait ce qu'il est advenu par la suite d'autant que maintenant Olmert a avoué que l'attaque du Liban était prévue quatre mois à l'avance mais qu'ils attendaient un "prétexte". Voilà donc un prétexte qui pourrait s'avérer décisif pour que les diaboliques mettent leur plan à exécution.
L'Iran a interpellé 15 marins britanniques
(Défense britannique)
Selon une source officielle, les marins britanniques procédaient, conformément à la résolution 1723 du Conseil de sécurité de l'ONU, à une visite de navires de marchandises.
"La visite du navire touchait à sa fin lorsque les deux vedettes britanniques ont été entourées par des bâtiments iraniens qui les ont escortées vers les eaux territoriales iraniennes", a précisé la source.
"Nous examinons ce problème en urgence au plus haut niveau en étroite coopération avec les autorités iraniennes", a ajouté la source.
Selon elle, l'ambassadeur iranien a été convoqué d'urgence au ministère des Affaires étrangères.
L'interpellation de marins britanniques est une démarche politique de l'Iran, a déclaré à RIA Novosti Robert Ayers, expert à l'Institut royal des relations internationales (Chatham House).
"Par cela même, l'Iran fait une déclaration politique sans ambages, pour annoncer que ni les Nations unies ni une autre structure internationale ne l'intimideront", a expliqué l'expert.
Le vice-Premier ministre irakien Salam al-Zobaïe, un sunnite, a été blessé vendredi dans un double attentat ayant fait neuf morts à Bagdad, tandis que 15 marins britanniques ont été enlevés par les forces iraniennes dans le Golfe.
Londres a demandé "d'urgence" des précisions à Téhéran, affirmant que les marins se trouvaient dans les eaux territoriales irakiennes quand ils ont été capturés.
A Bagdad, le vice-Premier ministre irakien se trouvait, en fin d'après-midi, dans un état "stable", selon le bureau du Premier ministre Nouri al-Maliki.
Après l'attentat, survenu vers 12H30 (09H30 GMT), M. Zobaïe, "blessé au visage et à la poitrine", avait dû être transporté à l'hôpital où il a été opéré, selon le général Qassem Moussaoui, porte-parole des services de sécurité à Bagdad.
Un frère de M. Zobaïe et l'un de ses conseillers, Moufid Abdel Zahra, figurent parmi les neuf morts de l'attentat qui a fait également 15 blessés.
"La première bombe (...) était l'oeuvre d'un kamikaze qui s'est fait exploser pendant la prière. Une voiture a ensuite explosé sur le parking" près du domicile du vice-Premier ministre, situé à proximité immédiate du ministère des Affaires étrangères, dans une zone sécurisée accolée à la Zone verte, a déclaré le général.
Il a évoqué "un manquement des services chargés de la protection du vice-Premier ministre".
"Seuls ses gardes et ses proches peuvent normalement pénétrer dans le secteur où s'est produit l'attentat", a affirmé une source de sécurité à l'AFP sous condition d'anonymat.
Agé de 48 ans, M. Zobaïe est un membre du Front de la Concorde, la coalition sunnite qui contrôle 44 des 275 sièges du Parlement.
L'Irak, dirigé par M. Maliki, un chiite, compte un second vice-Premier ministre, le Kurde Barham Saleh.
"Il s'agit d'un nouvel acte totalement répréhensible. Il démontre que certains terroristes feront tout pour ébranler le cours des choses", a réagi la Maison Blanche par la voix de son porte-parole Tony Snow.
Les autorités irakiennes ont lancé le 14 février une nouvelle opération destinée à sécuriser Bagdad, en proie à des violences sans précédent qui ont fait plus de 16.000 morts en 2006, selon l'ONU.
Dans ce cadre, plus de 90.000 soldats et policiers irakiens et GI's américains doivent être à terme déployés dans la capitale.
Un autre attentat à la voiture piégée a touché vendredi le quartier chiite d'Habibiyah, dans l'est de la capitale, faisant quatre morts et 19 blessés.
Entre-temps, à Londres, le ministère britannique de la Défense a annoncé la capture de 15 marins britanniques par les forces iraniennes dans le Golfe. Les marins avaient quitté la frégate britannique HMS Cornwall à bord de deux canots pneumatiques pour aller inspecter un navire marchand, quand ils ont été appréhendés.
En fin d'après-midi, l'Iran, qui fête le Nouvel an, n'avait pas commenté l'affaire.
Le gouvernement britannique réclame "le retour immédiat de son personnel sain et sauf et de son équipement", a précisé le ministère, soulignant qu'il avait entamé de manière "urgente" des discussions au plus haut niveau avec les autorités iraniennes.
La ministre britannique des Affaires étrangères Margaret Beckett a convoqué l'ambassadeur iranien à Londres.
Un contre-amiral britannique a de son côté dit espérer qu'il s'agissait d'une "simple méprise".
Cet incident intervient sur fond de tension accrue entre l'Iran et la communauté internationale, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU met la dernière main à une résolution imposant des sanctions supplémentaires contre Téhéran, à la veille d'un vote prévu samedi.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt