L'ONU demande à tous les pays d'ouvrir leurs portes aux réfugiés irakiens

Publié le par Adriana Evangelizt

L'Onu demande à tous les  pays d'ouvrir leurs portes aux réfugiés irakiens. Nous n'avons rien contre. Mais il nous semble que les USA, les Anglais et Israël devraient s'en charger en premier. Parce que c'est grâce à eux que l'on en est où l'on en est. C'est bien beau de faire des guerres, d'emmerder tout le monde, de faire payer ceux qui n'y sont pour rien mais nous, Peuples, nous n'avons pas à payer pour ces  criminels qui dévastent le monde. Il faut voir ce que ces guerres coûtent aux pays alentours. Quand on voit l'apartheid qui règne en Palestine, les millions de réfugiés éparpillés dans le monde à cause de ces diaboliques et tout le malheur qu'ils sèment, on aimerait qu'ils soient tous virés et remplacés par des humanistes. Ca changerait. De toute façon, tant va l'eau à la cruche qu'elle casse forcément....

L'ONU demande à tous les pays d'ouvrir leurs portes

 aux réfugiés irakiens



Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s'exprime dans un message vidéo à Genève, le 17 avril 2007La communauté internationale doit ouvrir ses portes aux réfugiés irakiens toujours plus nombreux à fuir les violences, a plaidé l'ONU mardi lors de la première conférence internationale consacrée à ce drame humanitaire.

Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui préside la rencontre de deux jours à Genève, chiffre à près de 4 millions le nombre d'Irakiens ayant fui leur domicile.

Deux millions d'entre eux sont réfugiés dans les pays voisins, principalement en Syrie et en Jordanie, et les autres sont déplacés à l'intérieur de leur pays.

Chaque mois, 50.000 personnes sont arrachées de chez elles selon le HCR, qui affirme que les besoins d'aide sont "exponentiels".

Dans un message vidéo, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a averti que le drame "ne va pas se résoudre tout seul" et demandé aux pays voisins de "laisser leurs frontières ouvertes et de ne pas procéder à des retours forcés".


Selon Ban Ki-moon, "cela signifie pour eux assurer l'accès aux services de soins et d'éducation. Pour les autres pays cela signifie continuer de donner asile ou de fournir d'autres formes de protection".

Le Haut commissaire pour les réfugiés, Antonio Guterres, qui en a appelé aux pays industrialisés, a rappelé qu'en 2006, "les Irakiens sont devenus le groupe le plus important de demandeurs d'asile" dans ces pays.

Environ 95% des Irakiens exilés sont réfugiés au Moyen-Orient, mais le nombre de ceux qui ont fui dans les pays industrialisés a augmenté de 77% en un an, à 22.200 personnes.

L'organisation non-gouvernementale Human Rights Watch (HRW), a exigé un effort particulier de la part des Etats Unis et du Royaume-Uni, à l'origine d'une guerre "qui a causé directement des milliers de morts, semé la terreur et provoqué souffrances et déplacements forcés",

"Cela a précipité un conflit religieux qui a causé d'autres violences, persécutions et déplacements à grande échelle", a argumenté Bill Frelick, directeur de HRW chargé des réfugiés.

L'attentat contre le mausolée chiite de Samarra (nord) en février 2006 a déclenché une vague de violences sans précédent entre sunnites et chiites. Depuis, plus de 800.000 personnes sont parties de chez elles, selon le HCR.

L'Organisation mondiale des migrations (OIM) s'est inquiétée pour sa part de signes de fermetures aux communautés déplacées à l'intérieur de l'Irak.

"Les gouvernorats de Babylone, Bassorah, Kerbala, Muthanna et Thi-Qar n'accueillent aujourd'hui les personnes déplacées que si elles proviennent de ces régions", a indiqué l'OIM.

L'organisation relève ainsi que "certaines jeunes femmes sont obligées de se marier dans les familles d'accueil ou parmi les rebelles afin de permettre à des familles déplacées de rester".

M. Ban a demandé au gouvernement irakien "de reconnaître les besoins de ces populations vulnérables et travailler sans relâche pour créer les conditions d'un retour en sécurité" des personnes déplacées ou réfugiées.

Soixante pays participent à la conférence de Genève, dont l'Irak, représenté par son ministre des Affaires étrangères, Hoshiyar Zebari.

Au début de la conférence, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a demandé 11,2 millions d'euros à la communauté internationale en faveur des Irakiens déplacés

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LES USA ET L'ONU

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