Bush honni, Kouchner loué par la presse du Golfe

Publié le 23 août 2007 par Adriana Evangelizt

Qui jugera Bush ? se demande El Watan. On n'a pas trouvé l'article d'ailleurs. Bush est jugé, pesé, mesuré à l'aune de ce qu'il a laissé faire pour complaire à Cheney et à sa clique. Quant à l'intrusion de Kouchner en Irak après la rencontre Sarkozy-Bush, elle prouve -ô combien- ce que nous avons toujours dit, que Nicolas Sarkozy suit la politique des sionisto-néo-cons et qu'il va entraîner la France dans une complète décadence. Nous préparons une "imprécation" sur le sujet qui s'intitulera "Le coq a fini de chanter...".

Un journal saoudien conspue mercredi le président George W. Bush, affirmant même qu'il sera bientôt jugé par son peuple, tandis que d'autres quotidiens du Golfe saluent la visite du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner en Irak.

"L'Irak baigne dans le sang. Rien que d'après les rapports du Pentagone, plus de 4.000 soldats américains ont été tués et le nombre est appelé à augmenter tant que George Bush s'obstine à maintenir ses forces en Irak", écrit le journal Al-Watan, sous le titre "qui jugera Bush? ". "Même s'il est impossible de réserver au président Bush (un procès similaire) à ceux de Saddam Hussein, Barzan (al-Takriti) et Ali Hassan al-Majid, il est certain que le peuple américain prononcera très prochainement son verdict contre ce président qui met en danger la vie" des Américains, conclut le journal.

En revanche, le quotidien Al-Riyadh voit une lueur d'espoir dans "la visite symbolique" de M. Kouchner en Irak. "Cette visite est symbolique, importante face aux tornades qui secouent violemment l'Irak", écrit le journal. "Elle est importante parce que la France considère toujours que l'invasion (de l'Irak) était erreur flagrante. Même si la France n'est plus une grande puissance qui oriente la boussole de la politique internationale, elle est encore capable de jouer un rôle auxiliaire", ajoute le journal. "La France n'est plus opposée à l'Amérique, mais elle ne lui est pas liée comme la Grande-Bretagne. Cette autonomie relative la rendra acceptable par toutes les parties irakiennes", poursuit le journal, en soulignant toutefois que "le ministre français était très réaliste et n'a pas promis de solutions faciles".

"Le président Bush cherche un sauveteur. C'est pourquoi il a essayé d'impliquer l'ONU qui est pratiquement paralysée. C'est pourquoi, il est possible de conjuguer les efforts de la France et des Nations-Unies", conclut al-Riyadh. Dans les Emirats Arabes unis, le quotidien al-Khaleej salue également "l'entrée de la France" sur la scène irakienne. "L'entrée des Nations unies et de la France, la prochaine sortie de la Grande-Bretagne de la scène irakienne, représenteront un grand coup pour l'administration Bush", écrit le quotidien.

Sources 7 sur 7

Posté par Adriana Evangelizt