Bush met en garde contre un autre Vietnam en Irak

Publié le par Adriana Evangelizt

On se demande souvent dans quelle planète vit Bush ou s'il fait exprès d'être aussi incohérent ou même pire s'il comprend ce qu'on lui souffle et qu'il répète. Ainsi il compare la guerre en Irak au Viet-nam et il fait même un parallèle avec la seconde guerre mondiale. Nous aussi. On trouve que sa guerre idéologique -dont il accuse les autres- est la même que celle d'Hitler. Il dit "Ils tuaient des Américains parce que nous nous mettions en travers de leur tentative d'imposer leur idéologie aux autres", vous avouerez que si on remplace Américains par Irakiens ou Afghans ou Palestiniens, cela donne exactement la même chose sauf que les massacres idélogiques viennent de Bush ainsi que le pillage des pays envahis. Les glaces doivent être en bois chez lui. Qu'il se regarde, s'il en est capable, et qu'il se taise, ça lui évitera de dire des mensonges.

Bush met en garde contre un autre Vietnam en Irak

Bush a fait un parallèle entre la Seconde Guerre mondiale et la «guerre mondiale contre le terrorisme» à l'occasion d'un discours devant des anciens combattants.

Mais, a-t-il ajouté, il existe une «importante similitude» entre la guerre dans le Pacifique, la Guerre de Corée, la guerre du Vietnam et la «guerre contre le terrorisme»: «Ce sont des batailles idéologiques».

«Les militaristes du Japon et les communistes de Corée et du Vietnam étaient animés par une vision sans pitié de l'humanité. Ils tuaient des Américains parce que nous nous mettions en travers de leur tentative d'imposer leur idéologie aux autres. Aujourd'hui, les noms et les endroits ont changé mais le caractère fondamental du combat n'a pas changé», a dit M. Bush.

Il a demandé aux Américains, majoritairement hostiles à l'engagement américain en Irak, à tirer les leçons de la guerre du Vietnam.

«Trente ans plus tard, le débat légitime a toujours cours sur notre entrée dans la guerre du Vietnam et notre départ», a-t-il fait remarquer. «Quelle que soit notre position dans ce débat, l'une des leçons du Vietnam, sans erreur possible, c'est que des millions d'innocents ont payé le prix du retrait de l'Amérique et que leurs souffrances ont ajouté à notre vocabulaire des mots comme boat people, camps de rééducation et champs de la mort», a-t-il ajouté.

Soutien à Maliki

Il n'a pas hésité à comparer l'empire nippon des années 1940 à l'organisation terroriste Al-Qaeda tout en concédant qu'il existait «des différences» entre la guerre menée contre le Japon, puis la Corée du Nord et le Vietnam.

À peine 24 heures après avoir paru lui retirer sa confiance, le président américain George W. Bush a réaffirmé mercredi son soutien au premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

M. Maliki «est un type bien, un homme bien, qui fait un boulot difficile, et je le soutiens», a dit M. Bush dans un discours à Kansas City (Missouri, centre).

Ces propos tempèrent ceux tenus mardi par le même George W. Bush. Interrogé lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion avec les dirigeants canadien et mexicain à Montebello (Canada), M. Bush s'était gardé d'exprimer sa confiance au premier ministre irakien.

«La question fondamentale, c'est: est-ce que le gouvernement (irakien) répond aux exigences des gens? Et si le gouvernement ne répond pas aux exigences des gens, ils remplaceront leur gouvernement. C'est aux Irakiens de décider, pas aux hommes politiques américains», avait dit M. Bush.

Le président américain était interrogé sur les propos d'un influent sénateur, le démocrate Carl Levin, président de la commission des Forces armées du Sénat, qui avait prôné lundi la mise à l'écart du premier ministre irakien.

Mercredi, M. Bush a rectifié le tir, égratignant au passage la majorité démocrate au Congrès. «Ce ne sont pas aux hommes politiques à Washington de dire si (M. Maliki) doit rester en fonction. Cela revient aux Irakiens qui vivent désormais dans une démocratie, et plus dans une dictature», a-t-il martelé.

De Damas où il effectuait une visite, M. Maliki avait quelques heures auparavant rejeté les critiques américaines, affirmant que personne ne pouvait imposer un calendrier sur la durée de son gouvernement.

«Il n'incombe à personne d'impartir des délais au gouvernement irakien», a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec son homologue syrien Mohammad Naji Otri, concluant une visite de trois jours en Syrie, un pays honni par Washington dans la région.

M. Maliki a enfoncé le clou en estimant que la «réalité américaine comporte des contradictions et des paradoxes 
 qui se traduisent par des déclarations et des critiques irresponsables, émanant d'hommes politiques ou de dirigeants, qui manquent de courtoisie».

Sources Cyberpresse

Posté par Adriana Evangelizt

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