Missiles nucléaires du B52 : des implications extrêmement graves

Publié le par Adriana Evangelizt

A notre avis, ces missiles nucléaires auraient dû servir à commettre un autre 11 septembre... en plus le nombre 6 correspond grosso modo aux six missiles du 11/09. Quatre pour les deux avions des deux tours, le missile du Pentagone et le missile de l'avion qui s'est écrasé en faisant un gros trou. Le même scénario. Il y a donc quelqu'un en haut lieu qui peut faire sortir des missiles, c'est donc forcément quelqu'un qui est sur place. Le personnage qui s'occupe de cela à Air Force est le Général Douglas Raaberg... c'est lui qui est aussi chargé de l'enquête sur ces missiles or Robert Gates a demandé une autre investigation signant par là-même sa non confiance envers le Général Raaberg.  Vu l'infiltration Sioniste au plus niveau sur le sol étatsunien, on se méfie... il serait intéressant de savoir d'ailleurs quel était le "poste" de Raaberg pour le 11 septembre... une idée comme ça. Peut-être bien que l'on découvrirait que six autres missiles ont disparu. Qui sait ?

Missiles nucléaires du B52 : des implications extrêmement graves

Robert Stone, Star Telegram, 7 octobre 2007


L’incident du B52 emportant des missiles nucléaires a été traité à la légère par les médias. A tort, car ses implications sont extrêmement graves. Il s’agissait soit d’un préparatif secret d’attaque nucléaire contre l’Iran, soit de la preuve d’un terrifiant amateurisme - à vrai dire, au delà du vraisemblable - dans la mise en oeuvre des armes les plus dangereuses sur terre. Faut-il rappeler que les USA déploient 450 têtes nucléaires sur le sol européen ? Robert Stone, ancien officier de la Navy, fait le point sur cette affaire et pose des questions dérangeantes.

Le mois dernier, six missiles de croisières AGM-129 armés de têtes nucléaires W80-1 ont été transportés de la base de l’US Air Force de Minot, dans le Dakota du nord, à celle de Barksdale, en Louisiane, et sont restés 10 heures sur le tarmac, sans que personne ne s’en aperçoive.

Les journaux ont fait état d’une erreur de l’Air Force qui a fait voler des armes nucléaires en violation des ses règles et des traités internationaux, mais ont complètement ignoré les questions les plus importantes, et ne se sont pas demandés comment on pouvait égarer 6 missiles, pour commencer.

Parmi les éditoriaux et les opinions parus dans la presse américaine certains ont reproché à l’Air Force d’avoir fait voler des armes nucléaires, d’autres ont pris sa défense. Mais aucun ne s’est préoccupé de la véritable question qui est celle de notre sécurité nucléaire.

Il faut être très clair. Nous ne parlons pas ici de cartouches de paint-ball ou de pistolets à air comprimés. Nous parlons d’armes nucléaires.

Il existe une chaîne de surveillance très stricte pour de telles armes. La manœuvre des armes nucléaires est décrite de façon très détaillée par les règlements de l’Air Force, ce qui est à porter à son crédit. Chaque personne qui ordonne un mouvement de ces armes, qui les manipule, casse un scellé ou déplace une arme doit contresigner un document afin d’assurer la traçabilité.

Pour les armes nucléaires, deux spécialistes des munitions armés doivent travailler en équipe. Toutes les personnes travaillant sur ces armes doivent satisfaire à des critères de sécurité très stricts et sont soumis à des tests de fiabilité, connus sous le nom de « Personnel Reliability Programm . » Ils travaillent dans des zones à accès restreint, sous la surveillance d’une autre personne, et sont contrôlés régulièrement.

Toutes les forces de sécurité chargées de ces armes sont autorisées à faire usage d’une force létale pour les protéger de toute forme de menace. Et personne ne peut transporter rapidement un missile de croisière d’une tonne, ni oublier six d’entre eux, comme l’ont rapporté certains journaux, tout spécialement lorsqu’ils sont chargés de tels explosifs.

Les USA ne transportent pas non plus d’armes nucléaires promises à un démantèlement attachées à un système de tir sous les ailes d’un avion de combat. La procédure consiste à séparer la tête du missile, puis a emballer la tête et à la transporter par avion cargo militaire jusqu’à un dépôt - pas une base opérationnelle qui se trouve être celle de lancement des missions vers le Moyen Orient.

Oui, nous faisons encore voler des têtes nucléaires au dessus des USA aujourd’hui. Nous les transportons également au sol. Là n’est pas la question.

La question, c’est comment six missiles de croisière nucléaires sont sortis de leurs bunkers pour aller sur un avion de combat, sans que ne s’en aperçoivent le commandant de la base, le commandant de l’escadrille, l’équipe de maintenance des munition, le commandant de bord du B-52 et son chef d’équipage. Et comment ces armes sont restées sur le tarmac d’une autre base durant 10 heures sans que, là aussi, la chaîne du commandement ne s’en aperçoive.

Il est temps d’aller au fond des choses en menant une enquête complète.

Le ministre de la défense Robert Gates, a demandé à Larry Welch, un ancien chef d’état major de l’Air Force, de conduire une enquête indépendante sur les implications de cet incident. Cet enquête vient en sus de celle menée par l’Air Force dirigée par le Major Général Douglas Raaberg, le directeur des opérations aériennes et spatiales au Air Combat Command, qui est responsable des bombardiers et des chasseurs de l’Air Force.

Voici les questions auxquelles il faut répondre ;

1- Pourquoi, et pour quel usage ces armes nucléaires ont-elles été envoyées à Barksdale ?

2 - Combien de temps s’est écoulé avant que l’erreur n’ait été découverte ?

3 - Combien d’erreurs ont-elles été commises, et combien d’erreurs devaient-elles être commises pour que ceci puisse arriver ?

4 - Combien et quelles sont les règles de sécurité qui ont été omises ?

5 - Combien et quelles sont les procédures de sécurité qui ont été ignorées ?

6 - Combien d’autres manquements à l’observations des règles dans la chaîne de commandement et de contrôle des armes nucléaires se sont produits ?

7 - Que va faire le Congrès pour améliorer la surveillance de la chaîne de commandement et de contrôle nucléaire ?

8 - En quoi cet incident concerne-t-il la fiabilité des procédures de contrôle des armes et des matériaux nucléaires en Russie, au Pakistan et ailleurs ?

9 - L’administration Bush a-t-elle, comme certaines informations le suggèrent, un plan pour attaquer l’Iran avec des armes nucléaires ?

10 - S’il s’agit d’un accident, avons-nous dégradé la qualité de notre armée à un point tel que nous commettons des erreurs critiques avec notre arsenal nucléaire ? Si c’est le cas, comment le corriger ?

Oui, des têtes doivent tomber et des carrières prendre fin. Mais soyons sûrs que cela aille des sous-officiers jusqu’aux généraux.

Ou bien aurons à faire à la version US Air Force de l’enquête d’Abou Ghraib ?

Robert Stone est un commandant à la retraite de l’US Navy.

Publication originale Texas Star Telegram

Lire aussi : Des missiles nucléaires destinés à qui ? 6/9/07

Sources Contre Info

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans 11 SEPTEMBRE

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