Quand le «New York Times» se paie Sarkozy

Publié le par Adriana Evangelizt

 

 

Quand le «New York Times» se paie Sarkozy


Heureusement que Nicolas Sarkozy, n’a pas pris son petit-déjeuner dimanche en lisant le «New York Times» comme 1,7 million d’Américains. Il aurait manqué de s’étrangler à la lecture d’un éditorial du quotidien qui s’en prend à sa «vision protectionniste étroite» concernant l'Europe.

Le bref article intitulé «Les deux faces de M. Sarkozy», commence pourtant avec un petit coup de brosse à reluire. C'est «un soulagement d'avoir un dirigeant français qui veut améliorer les relations avec les Etats-Unis».

«M. Sarkozy a clairement les meilleurs arguments»

«Les deux pays ont beaucoup d'intérêts communs», souligne le journal, citant la lutte contre le terrorisme, l'opposition à un Iran doté de l'arme nucléaire et la consolidation de la démocratie au Liban. Le quotidien de référence en rajoute une couche en soulignant que là où les opinions de Paris et Washington divergent, comme sur l'intervention en Irak ou les dangers du réchauffement climatique, «M. Sarkozy a clairement les meilleurs arguments».

Tant de compliments pour finalement lancer une charge virulente contre le discours de Nicolas Sarkozy devant le Parlement européen, au cours duquel il a notamment réitéré son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE. Sévère tacle du New York Times: «Un programme français à l'ancienne et inquiétant, qui consiste à ériger des murs de protection autour d'une Europe fermée économiquement et démographiquement».

«Des dommages à long terme à la France et à l'Europe»

«Son approche est discriminatoire envers les entreprises étrangères et les agriculteurs du tiers-monde», et si les idées «erronées» de Nicolas Sarkozy l'emportent, «elles infligeront des dommages à long terme à la France et à l'Europe». Et vlan!

«Ce serait une bonne chose d'accueillir une nouvelle alliance franco-américaine. Mais avant cela, M. Sarkozy devra résoudre le conflit entre ses ouvertures transatlantiques éclairées et sa vision protectionniste étroite pour l'Europe», achève le «New York Times».

La pire ministre de la zone euro

Décidément une dure semaine pour l’exécutif français, pas épargné par la presse anglo-saxonne. Vendredi, c’est à Christine Lagarde q
ue le «Financial Times» avait décerné le titre peu enviable de pire ministre de l’Economie de la zone euro, notamment en raison de la politique fiscale du gouvernement.

 Sources 20 mn

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans FRANCE USA

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