La Russie ne veut pas devenir une superpuissance dans le monde d'aujourd'hui

Publié le par Adriana Evangelizt

On continue sur le florilège du Times et des mots de Poutine... la Russie ne veut pas devenir une superpuissance prédominante dans le monde, imposant son avis aux autres pays... "Nous ne souhaitons dicter notre volonté à personne, nous ne voulons pas être une superpuissance qui domine et impose ses décisions." Dans ces propos, on voit qui est le plus démocrate. Car qui envahit et colonise ? Tout ce que fait Poutine, c'est pour son pays. "Mais nous devons être suffisamment forts pour nous protéger, pour protéger nos intérêts et pour édifier de bons rapports avec nos voisins et nos principaux partenaires, afin que ceux-ci aient intérêt à voir la Russie se développer et se renforcer" Peut-on dire en lisant ses propos que les Etats-Unis montrent la voie ? Ont-ils protégé les intérêts du Peuple Américain ? Quels sont leurs rapports avec les autres pays ?

Croyez-le, Vladimir Poutine n'est pas qu'un président issu du KGB, il voit loin pour sa Russie. "... relever le rôle de la Russie est une tâche ardue qui ne peut être menée à bien que sur la base de la consolidation de la société russe elle-même et de l'accroissement de ses possibilités économiques. Voici notre objectif à moyen et à long terme. Si nous y parvenons, la Russie se verra réserver une place digne d'elle dans le monde"...

Qui n'aimerait pas avoir un Président qui se soucie autant de son pays et de son Peuple ? "La consolidation de la société russe" signifie l'éradication de la pauvreté, et ce n'est pas facile dans cette immensité. Dans une de ses lettres au Peuple Russe, il écrit...  "Notre autre problème majeur est l'absence de règles strictes et universellement reconnues dont les particuliers et la société ne peuvent pas se passer. Les règles comptent partout et pour tous, qu'il s'agisse du pouvoir, des chefs d'entreprise et d'autant plus encore des faibles qui ont besoin d'une protection sociale. Comment peut-on aider les plus démunis si le trésor ne reçoit pas les impôts ? Il est impossible de construire un marché civilisé dans un monde miné par la corruption. Aucun progrès économique n'est possible si le fonctionnaire dépend du capital." Dans ces quelques lignes, on comprend bien qu'il est conscient du problème et qu'il sait aussi comment fonctionne le monde occidental avec ses Assedic, ses caisses d'Allocations familiales, etc. toutes ces institutions sociales qui n'existaient pas dans son pays lorsqu'il a été élu. Mettre tout cela en oeuvre pour plus de 140 millions d'habitant n'est pas chose aisée, on s'en doute.

Dans la même lettre, il poursuit : "Notre priorité, c'est combattre notre propre pauvreté. Nous avons pris l'habitude de tirer orgueil de nos richesses : un territoire immense, des ressources naturelles, une culture pluri-ethnique et un haut niveau d'instruction de la Nation. Tout cela existe, à n'en pas douter, mais c'est scandaleusement peu pour le grand pays pays qu'est la Russie. Il faut bien finir par se dire, nous sommes un pays riche de gens pauvres. Il est bien sûr impossible de se débarrasser d'une pauvreté humiliante si on n'a pas d'argent." Lire la lettre entière sur Russie net. Regardez chez nous, pays soit-disant démocrate et civilisé, combien y-a-t-il de pauvres et de très pauvres ? Arrive-t-on à résoudre le problème ? Non. Mais Poutine, même s'il n'éradique pas la misère dans son entièreté, met bien le doigt sur le problème. On ne se débarrasse pas d'une pauvreté humiliante si on n'a pas d'argent. Quand on connait l'état des caisses lorsqu'il fut élu. On se dit qu'en 7 ans, grâce à lui, les caisses se sont renflouées. Et que leur contenu n'iront pas dans les poches des oligarques.

 

La Russie ne veut pas devenir une superpuissance

dans le monde d'aujourd'hui

(Poutine)

MOSCOU, 19 décembre - RIA Novosti. La Russie ne veut pas devenir une superpuissance prédominante dans le monde d'aujourd'hui, imposant son avis aux autres pays, mais être un pays espérant au contraire développer ses possibilités pour pouvoir protéger ses propres intérêts, a déclaré le président Vladimir Poutine dans une interview au Time américain.

"Je viens de dire que l'Union soviétique voulait être leader dans la révolution communiste mondiale. C'était une immense erreur. Nous ne voulons pas répéter ces erreurs à l'avenir. Nous ne souhaitons dicter notre volonté à personne, nous ne voulons pas être une superpuissance qui domine et impose ses décisions", a dit Vladimir Poutine.

"Mais nous devons être suffisamment forts pour nous protéger, pour protéger nos intérêts et pour édifier de bons rapports avec nos voisins et nos principaux partenaires, afin que ceux-ci aient intérêt à voir la Russie se développer et se renforcer", a-t-il déclaré.

Les autorités russes ont à plusieurs reprises accusé les Etats-Unis de vouloir créer un monde unipolaire destiné à remplacer le monde bipolaire de l'époque de la "guerre froide" et de la confrontation entre l'URSS et l'Occident.

En réponse, certains politologues occidentaux reprochent aux autorités russes de vouloir revenir au modèle des relations internationales de l'époque de la "guerre froide", de vouloir imposer leur politique aux pays voisins. Pour décrire les difficultés qui marquent des relations actuelles entre la Russie et le monde occidental, y compris la confrontation sur toute une série de questions - le déploiement de l'ABM américain en Europe, le programme nucléaire iranien et le rôle de la Russie dans l'espace postsoviétique - la presse étrangère a même utilisé le nouveau terme de "guerre fraîche".

De l'avis de Vladimir Poutine, relever le rôle de la Russie est une tâche ardue qui ne peut être menée à bien que sur la base de la consolidation de la société russe elle-même et de l'accroissement de ses possibilités économiques.

"Voici notre objectif à moyen et à long terme. Si nous y parvenons, la Russie se verra réserver une place digne d'elle dans le monde", a-t-il estimé.

Sources Ria Novosti

Posté par Adriana Evangelizt

 

Publié dans Poutine Bush

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