La nouvelle guerre mondiale de Washington

Publié le par Adriana Evangelizt

Excellent article qui n'est que la continuité et la conclusion des 4 que nous avons posé hier. La pensée profonde des sionistes, faucons, néoconservateurs et pro-israéliens qui appellent la terreur qu'il sème dans les pays orientaux, la "guerre de libération". Perle et Kristol en tête. Les âmes noires par excellence, qui ne servent qu'un seul intérêt, celui d'Israël au détriment de tous les autres. Perle qui "préconise des remèdes radicaux en vue de mettre un terme au mal", nous aussi c'est drôle mais pour nous le Mal ne se situe pas tout à fait au même niveau qu'eux car pour nous, le Mal c'est eux. Il peut toujours nous bassiner Perle avec son "espoir d'un Nouvel Ordre Mondial", de ce monde-là, nous n'en voulons pas. Il ne fait pas partie des cercles amicaux, c'est un ennemi. Un ennemi de la paix et de la justice. Un ennemi des hommes. Et de la civilisation, lui qui se targue de vouloir la défendre. Quand on aime la civilisation, on ne détruit pas les vestiges des pays qui ont une Histoire millénaire, pour commencer. Or, s'il justifie les guerres préventives, c'est justement pour pour rayer toute trace du passé. Il prône aussi l'usage de la force, bien sûr... on connait... le droit par la force. Si mon voisin ne veut pas me donner son jardin, je m'y installe quand même. Facile avec le canon au bout des mains. Qu'ils se disent bien ces gens-là que pour nous ils ne sont que les continuateurs de l'idéologie hitlérienne et qu'un jour ils devront rendre des comptes. De gré ou de force. Et tous ceux qui les ont soutenus, suivis, aidés, aussi. Il ne faut pas quand même qu'ils s'imaginent que la terre leur appartient et qu'ils peuvent en faire ce qu'ils veulent. Rien ne leur appartient, à part leur âme qui est aussi noire que du charbon.

 La nouvelle guerre mondiale de Washington

par Jean-Claude BESSEZ

Du changement de régime à la recomposition du monde


Les relations internationales et les opérations de guerre ont donc pris un véritable tournant et une tout autre dimension.
Pour James Woolsey, la quatrième guerre mondiale a débuté après le 11 septembre 2001 (9/11). A l’instar de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, et de la Guerre froide, il s’agit d’une guerre de libération, explique l’ancien Directeur de la CIA. La mission de l’Amérique consiste à libérer les peuples (du Moyen-Orient, en l’occurrence) de la tyrannie.


Le terrorisme (islamique) est le produit de régimes non démocratiques et corrompus. Du creuset sanglant de la Seconde guerre d’Irak émergera un nouveau Moyen-Orient : l’Irak est l’épicentre d’une reconfiguration (remodelling, dit Colin Powell) par la force qui exercera une influence libératrice sur toute la région. Pour la quatrième fois en cent ans, rappelle M.Woolsey, l’Amérique s’est réveillée. L’Amérique est en marche : elle apporte le flambeau de la liberté aux peuples contre leurs dictateurs, autocrates et terroristes. Certes, concède M.Woolsey, la tâche sera ardue et de longue haleine, mais l’Amérique se tient aux côtés des peuples. La solidarité exprimée par le Président Bush n’a d’égale que sa détermination :

Le terrorisme (islamique) est le produit de régimes non démocratiques et corrompus. Du creuset sanglant de la Seconde guerre d’Irak émergera un nouveau Moyen-Orient : l’Irak est l’épicentre d’une reconfiguration (remodelling, dit Colin Powell) par la force qui exercera une influence libératrice sur toute la région. Pour la quatrième fois en cent ans, rappelle M.Woolsey, l’Amérique s’est réveillée. L’Amérique est en marche : . Certes, concède M.Woolsey, la tâche sera ardue et de longue haleine, mais La solidarité exprimée par le Président Bush n’a d’égale que sa détermination :


La guerre contre les terroristes d’envergure mondiale est une entreprise mondiale dont la durée ne peut être déterminée à l’avance.
L’Amérique aidera les pays qui ont besoin de notre aide
pour combattre le terrorisme. Et l’Amérique demandera des comptes aux pays qui se sont compromis avec le terrorisme, y compris ceux qui abritent les terroristes parce que les alliés du terrorisme sont les ennemis de la civilisation .


Richard Perle, ancien adjoint du secrétaire à la Défense US, prend acte de la «faillite lamentable» (dismal failure) de l’ONU et considère que les «Nations unies ne sont pas l’institution la plus à même d’assurer l’ordre mondial et de nous sauver de l’anarchie».

ancien adjoint du secrétaire à la Défense US, prend acte de la(dismal failure) de l’ONU et considère que les

William R.Keylor, professeur d’histoire et de relations internationales à l’université de Boston, rappelle que pour des gens tels que Richard Perle et Newt Gingrich, il est impensable de soumettre la politique étrangère américaine aux freins, contrôles ou même à l’influence d’autres Etats ou organisations internationales (telle que l’ONU).
Dans son récent ouvrage co-signé avec David Frum, R. Perle préconise des remèdes radicaux en vue de «mettre un terme au Mal». Les défis que pose le monde actuel appellent de nouvelles réponses, tranche M. Perle : l’espoir d’un nouvel ordre mondial suppose l’usage occasionnel mais nécessaire de la force armée à l’encontre des terroristes et de leurs suppôts. La violence armée est le forceps qui permet d’accoucher d’un monde débarrassé des ennemis de la civilisation, et mieux vaut agir précocement que trop tard. Il justifie les opérations expéditionnaires préventives en des termes similaires à ceux de Paul Wolfowitz : «Nous ne vaincrons pas ni même endiguerons le terrorisme fanatique à moins que nous ne portions la guerre dans les territoires à partir desquels il est lancé. Cela exigera parfois que nous fassions usage de la force à l’encontre d’Etats qui abritent des terroristes, comme nous l’avons fait pour détruire le régime Taliban en Afghanistan.»
De là découle tout naturellement la justification du «changement de régime» (regime change) manu militari devant conduire à la démocratie et à la prospérité, seules garantes de la stabilité et de la paix.
La recomposition de toute la région s’effectuera par cet effet domino, et s’étendra aux autres pays de «l’Axe du Mal», et bien au-delà, précise William Kristol (fondateur et rédacteur de The Weekly Standard et actuel président du think-tank Project for the New American Century). «Cette audacieuse vision du Moyen Orient» exprime les ambitions avouées de néoconservateurs tels que Michael Ledeen, membre de Benador Associates, et dont les vues s’expriment dans la presse néoconservatrice comme le National Post.
Cette «transformation durable» du Moyen-Orient, quelque cinquante ans après celle de l’Allemagne, «ne sera pas facile et prendra du temps», avertit Condoleeza Rice :
Elle exigera un vaste engagement des Etats-Unis, de l’Europe et de tous les pays libres en coopération avec ceux qui, dans la région, partagent notre conviction au sujet du pouvoir de la liberté humaine .
Cette mission que les Etats-Unis se donnent, cette entreprise collective à laquelle ils convient d’autres peuples du Moyen-Orient permettra d’accroître la sécurité des Etats-Unis et des autres pays.
Pour George W. Bush, comme pour Tony Blair ou Jack Straw, l’intervention outremer permet d’endiguer le chaos avant qu’il ne s’étende et n’occasionne des problèmes de politique intérieure.
Si initialement les Britanniques ne prônaient pas le changement de régime dans leur très important document intitulé Un Nouveau Chapitre pour la Strategic Defence Review (publié en juillet 2002), ils l’ont de facto pratiqué, aux côtés de leurs alliés américains tant dans les Balkans qu’en Afghanistan et en Irak.
La politique de défense britannique est un instrument au service de la politique étrangère du Royaume (foreign-led defence policy) dont la finalité est la recherche de la stabilité et de la paix propices aux investissements et au business. Ces considérations ont progressivement conduit les dirigeants britanniques à ouvertement prôner le changement de régime par la force à Bagdad, après avoir invoqué d’autres raisons (destruction des armes de destruction massive, lutte contre le terrorisme, contrôle du pétrole irakien…).
Toutefois, à la différence des Américains, les Britanniques envisagent de recourir à la  «diplomatie préventive» préalablement à toute «intervention précoce» intempestive.
Autre approche notoirement différente : Londres déclare vouloir agir de concert avec les institutions internationales (ONU,UE, OTAN, OSCE, G8 ou Commonwealth), au nom d’objectifs, d’intérêts et de valeurs communs : Nous continuerons à soutenir les valeurs qui sous-tendent notre propre sécurité et notre propre prospérité, et celle de nos alliés – les droits de l’Homme, la démocratie, les libertés fondamentales auxquelles chaque individu peut prétendre – et nous ferons usage de notre influence dans le monde pour contribuer à combattre la tyrannie, l’oppression, la pauvreté, les conflits et les souffrances humaines .
L’ampleur de la tâche plaide en faveur du multilatéralisme et de la coopération internationale, expliquent Messieurs Straw et MacShane. Car c’est bien la caution des pairs qui confère la légitimité internationale.
Mais, comme l’a amplement démontré la crise irakienne, la théorie est bien loin de la pratique…et fort proche de la position d’un Robert Kagan stigmatisant la faiblesse et la pusillanimité de (la «Vieille») Europe ou de celle du très influent et réputé William Kristol . L’Amérique Impériale ne saurait laisser une quelconque institution lui lier les mains ou lui dicter sa conduite lorsque ses intérêts vitaux sont en jeu. L’East west institute est catégorique :
La puissance mondiale de l’Amérique ne doit pas être défiée ou enchaînée. Aucune autre nation ne peut être autorisée à défier sa primauté .
Toute menace, réelle ou supposée, doit être «traitée» préventivement. Tout adversaire présent ou concurrent potentiel, qu’il s’agisse d’un Etat ou d’un acteur non-étatique ou d’un groupe ou même tout simplement d’un individu est justiciable des foudres américaines sous quelque forme que ce soit.
L’Amérique ne peut souffrir d’être défiée, encore moins de se sentir menacée.
Dans ce monde devenu unipolaire depuis la fin de la Guerre froide, il convient de se rendre à l’évidence, écrit Gary Schmitt, directeur du Project for the New American Century (PNAC) :
Le pouvoir exercé par l’Amérique est indispensable pour maintenir le peu de paix et d’ordre qui existe dans le monde d’aujourd’hui .

Sources : Nouvelle République

Posté par Adriana Evangelizt

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