Le remplaçant de Kofi Annan n'a pas condamné la pendaison de Saddam

Publié le par Adriana Evangelizt

Où l'on apprend que Ban Ki-moon, le nouveau secrétaire général de l'ONU -qui remplace Kofi Annan- n'a pas condamné la pendaison de Saddam Hussein. Quoi d'étonnant ? Lorsque nous avons appris que Ban Ki-moon allait être élu à la tête de l'Organisation, nous avons de suite compris le tour de passe-passe. La Corée du Sud est un fidèle allié des Etats-Unis, plus de 30 000 GI's y stationnent en permanence. La frontière commune avec la Corée du Nord y est toujours sécurisée par les USA comme le prouve la photo ci-dessous...

Ce pays a bien évidemment envoyé des troupes en Irak. Un accord de libre-échange a été signé entre les deux pays contre l'avis de la population que l'on se fait fort de réprimer. Que Ban Ki-moon soit là où il est à l'ONU n'est pas un hasard. Bush et sa clique ont maintenant un homme vraiment à leur botte qui ira dans leur sens contrairement à Kofi Annan qui faisait ce qu'il pouvait pour faire bloc quitte à ce que ses prises de position lui retombent dessus. Le "machin" onuesque est l'organe du Nouvel Ordre Mondial,  et Ban Ki-moon la marionnette des USA. Il dira et fera ce qu'on lui dira de faire. Qu'un tel homme ait été élu par les pays membres prouve soit qu'ils sont aveugles -ce dont nous doutons- mais plus sûrement complices des Etats-Unis et de tous les forfaits perpétrés dans le monde grâce à l'ONU et à ceux qui ont décidé de lui nuire. L'ONU ne sert à rien. Ou plutôt si, elle n'a qu'un but : servir les intérêts sionisto-etatsuniens. Croyez-le, les protagonistes doivent bien rigoler du bon tour qu'ils jouent à l'Organisation. Elle est maintenant presque entièrement entre leurs mains. Elle finira bientôt comme la SDN dont on sait ce qu'elle est devenue sous les coups de boutoir d'Hitler, Bush se chargera non seulement de la discréditer davantage -par le biais de Ban Ki-moon- mais encore de la détruire comme le fit son illustre prédécesseur dont il n'est que la copie conforme en pire...

Début de controverse à l'Onu sur la pendaison

de Saddam Hussein

Le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a causé un début de controverse mardi par des propos ambigus sur l'exécution de Saddam Hussein qu'il n'a pas condamnée, semblant ainsi en rupture avec l'opposition traditionnelle de l'ONU à la peine de mort.

Arrivant au siège new-yorkais de l'ONU pour sa première journée de travail à l'aube d'un mandat de cinq ans, M. Ban a évité de répondre par oui ou non à la question d'un journaliste qui lui demandait si l'exécution samedi de l'ex-dictateur irakien était appropriée.

Il s'est contenté de rappeler que Saddam Hussein avait commis "des crimes odieux et des atrocités innommables contre le peuple irakien", invitant à "ne pas oublier ses victimes".

Estimant que la question de la peine de mort était du ressort des Etats membres, il a émis l'espoir que ceux-ci respectent "tous les aspects du droit international".

Par cette réponse, il a paru se dissocier d'une déclaration faite samedi, après la pendaison de Saddam Hussein, par le représentant spécial de l'ONU en Irak, le Pakistanais Ashraf Qazi. Dans un communiqué, ce dernier a déclaré que les Nations unies "sont fermement opposées à l'impunité et comprennent le désir de justice ressenti par de nombreux Irakiens". Mais il a aussitôt ajouté: "Toutefois, se basant sur le principe du respect du droit à la vie, les Nations unies demeurent opposées à la peine capitale, même dans les cas de crimes de guerre, contre l'humanité ou de génocide".

Interrogée à son tour sur ce sujet lors de son premier point de presse, la porte-parole de M. Ban, Michèle Montas, a assuré que les propos de l'ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères ne reflétaient pas un changement de position de l'ONU sur la peine de mort.

"La position de l'ONU demeure, elle n'est pas en faveur de la peine capitale", a-t-elle affirmé. M. Ban, a-t-elle ajouté, a simplement voulu "laisser aux Etats membres le soin de décider de leurs propres lois" en la matière. Pressée de questions sur la compatibilité entre les propos de M. Ban et la position officielle de l'ONU, la porte-parole a dû se résoudre à promettre de demander des clarifications au secrétariat de l'ONU.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LES USA ET L'ONU

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