Menaces à la frontière nord d'Israël

Publié le par Adriana Evangelizt

Nous avons dit ce que nous pensions des cris d'hystérie des services de renseignements israélien ICI... nul doute qu'ils préparent une action et que les forces de la Finul pourraient en faire les frais. Il n'y a qu'à voir comment ils critiquent sa soit-disant inaction quant au désarmement des milices et la surveillance des frontières. Mais en réalité, ce qui les agace profondément c'est que le Hezbollah tente de renverser le gouvernement libanais "pourtant officiellement défendu par la France"...  le gouvernement libanais dont personne n'ignore qu'il n'est qu'un fantoche aux mains des USA et d'Israël. Jumblatt, Sfeir, Hariri et les phalanges de Gemayel, nous n'avons que l'embarras du choix des personnalités qui bradent le Liban et rêvent de le vendre à l'ennemi.

Menaces à la frontière nord d'Israël


Parlant devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset le 9 janvier, le chef du Renseignement militaire, Amos Yadlin, a déclaré que bien qu’engagé dans un conflit interne au Liban, le Hezbollah continue de se réarmer grâce à la Syrie et à l’Iran et n’est pas désarmé par la FINUL.

Comédie onusienne

La FINUL II attend patiemment la relève et les chars Leclerc font parfois tourner leurs moteurs, afin d'éviter l'encrassement. En ce qui concerne la surveillance des frontières et le désarmement des milices, la FINUL juge urgent de patienter. Il est vrai que le Hezbollah a d'autres chats à fouetter en ce moment qu'à rendre les armes. Il est occupé à tenter de renverser le gouvernement libanais, pourtant officiellement défendu par la France.

« Le Hezbollah (…) se focalise sur la lutte politique pour la présidence libanaise. Cependant, nous devons être prudents car il y aura un deuxième acte à la guerre, mais nous ne savons pas quand exactement » a déclaré le député et ancien ministre des Affaires étrangères (Likoud) Silvan Shalom.

Selon les prévisions stratégiques de Tsahal pour 2007, la stabilité régionale a en effet décru, et les possibilités d’une confrontation avec la Syrie et le Liban ont augmenté.

Al-Qaida

Amos Yadlin a également déclaré devant cette commission que des centaines de membres d’Al-Qaida rejoignaient le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Egypte. Ces membres sont entraînés et connaissent le terrorisme a-t-il ajouté, spécifiant qu’Al-Qaida tentait d’élargir son influence au Moyen-Orient. Au Liban, il n’exclut pas que les cibles occidentales et onusiennes soient des cibles de l’organisation terroriste.

Dans les Territoires palestiniens, il y a également quelques membres d’Al-Qaida, et certains d’entre eux ont été arrêtés à Naplouse. Ces opérations de démantelement de ce réseau ont été critiquées par la France et l'Europe.

Lorsqu'un attentat visera des cibles occidentales au Liban, nul doute que la responsabilité en sera encore attribuée à Israël.

Sources
Primo Europe

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans IRAN ISRAEL

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