Irak : plus de 200 miliciens tués, 600 détenus

Publié le par Adriana Evangelizt

On a encore droit là à une énorme désinformation... c'est un véritable massacre contre l'armée de Moktada Sadr qui se déroule en réalité... quant à la fameuse secte dont il est question, nul doute qu'avec les moyens sophistiqués dont elle disposait que ce ne sont pas des irakiens ou des Arabes qui sont derrière elle...

Irak: plus de 200 miliciens tués,

600 détenus après les combats de Najaf


Plus de 200 miliciens d'une secte chiite messianique ont été tués, 200 autres blessés et 600 sont détenus, après des combats qui les ont opposés dimanche au nord de Najaf aux forces irakiennes, soutenues par les Américains, a annoncé jeudi le gouvernement irakien.

Ali al-Dabbagh, le porte-parole du premier ministre Nouri al-Maliki, a donné ce bilan officiel lors d'une conférence de presse.

Il a confirmé que la milice en question, Jund al-Samaa (les soldats du ciel) dépend d'une "secte idéologique religieuse armée qui voulait prendre d'assaut les lieux saints de Najaf", à 160 km au sud de Bagdad.

"L'opération lancée le 28 janvier au matin visait à empêcher le lancement de cet assaut à la veille d'Achoura", la grande commémoration chiite, qui s'est achevée le 30 janvier.

"Plus de 200 miliciens ont été tués et 200 autres blessés dans l'offensive contre cette organisation terroriste, retranchée dans un camp fortifié", a-t-il dit.

"Les blessés sont actuellement hospitalisés à Najaf et dans les environs", a-t-il ajouté.

Le porte-parole a indiqué que quelque 600 personnes sont détenues dont des enfants et des femmes. Ces derniers, a-t-il dit, "ont commencé à être libérés, car ils sont innocents".

Une vidéo a été présentée au cours de la conférence, dans laquelle on pouvait voir le corps du chef tué dans les combats, ainsi que des dizaines de corps et des groupes de détenus.

Le chef de la secte "qui se prenait pour le fils d'Ali, était connu sous plusieurs noms, notamment Kamar", a affirmé le porte-parole, ajoutant que son vrai nom est Dhia Abdel Zahra Kazem al-Karimaoui. Il se prétendait l'incarnation du Mahdi, l'imam caché dont les chiites attendent le retour, d'où le nom de Mahdaouiya qui a été attribué à la secte.

"Il a publié un livre, édité à Bagdad, dans lequel il développe cette théorie", a déclaré le porte-parole, en montrant un ouvrage intitulé "Qadi al-Samaa" (le juge du ciel).

Ce groupe "a une structure militaire et est divisé en sections. Nous avons la liste complète de ses membres", a-t-il dit.

"Ils ont sûrement dû avoir des relations avec l'étranger et nous sommes en train d'enquêter pour déterminer comment ils ont pu recevoir des armes, qui les leur ont envoyées, et qui les a financées", a dit Ali Dabbagh.

En plus d'armes et de munitions, des moyens de transmission sophistiqués ont été retrouvées ainsi que 80 véhicules.

Interrogé sur un possible soutien de pays voisins de l'Irak, il a affirmé qu'il n'y avait "pas encore de preuves formelles mais des fils conducteurs".

"Le gouvernement verra le moment venu s'il veut rendre publique ou non l'existence d'un tel soutien", a-t-il souligné.

Le porte-parole, qui a démenti des informations selon lesquelles les combats avaient pour origine un conflit tribal, a martelé que si "cette secte n'avait pas eu recours à la violence, le gouvernement n'aurait pas décidé de la combattre".

"Les sectes mahdaouiya ont toujours existé. Si la secte Jund al-Samaa s'était cantonnée à un rôle idéologique et religieux, le gouvernement n'aurait pas décidé de s'en prendre à elle. C'est quand elle a eu recours à la violence et qu'elle a mis en danger la vie des citoyens, que nous avons décidé d'agir", a-t-il insisté.

Il a par ailleurs décrit en détail l'organisation militaire de cette secte, qui "avait construit des fortifications et des tranchées autour de son camp constitué de 10 fermes et de 50 à 60 maisons".

Le camp comptait un abri qui servait de chambre de commandement, un atelier de couture, une imprimerie pour publier un journal, des vivres suffisants pour tenir un siège de plusieurs semaines, un terrain d'entraînement et des générateurs électriques.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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