Irak : Les 11 policiers retrouvés égorgés

Publié le par Adriana Evangelizt

Les assassins continuent leurs basses oeuvres et la nébuleuse Al Qaïda leur sert d'alibi pour perpétrer leurs forfaits. Plus il y a de crimes commis et davantage le prétexte de s'éterniser pour piller le pétrole et effacer un Peuple de la carte suit son cours. Le jour où Bush a été élu président -grâce aux tricheries de la clique de Cheney- fut le plus grand malheur pour notre monde. L'année 2000 correspond à l'année 1933 quand Hitler fut porté au pouvoir. Si vous regardez ce qu'il en est pour l'un et ce qu'il en fut pour l'autre 7 ans plus tard vous avez le schéma de ce qui nous attend. L'Histoire se répète mais cette fois, elle sera pire qu'au temps du règne du Führer. Et la France ne sera pas épargnée, trop de gens veulent sa perte.

Les onze policiers enlevés en Irak ont été égorgés

Les corps de onze policiers égorgés ont été retrouvés vendredi à Baaqouba, au nord de Bagdad, après la revendication par Al-Qaïda de l'enlèvement de membres des forces de sécurité, assortie de menaces de mort, en riposte au viol présumé d'une femme sunnite.

Un groupe chapeauté par Al-Qaïda a affirmé avoir exécuté les policiers.

Le ministère de l'Intérieur irakien avait auparavant confirmé enquêter sur "l'enlèvement présumé de 14 policiers en poste à Baaqouba (capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, ndlr) qui devaient prendre leur permission", jeudi soir, et n'étaient jamais rentrés chez eux.

"Nous avons trouvé (leurs) onze cadavres, égorgés et les mains liées, dans les rues de Baaqouba", a déclaré à l'AFP Ouday al-Khadran, maire de la localité de Khalis, dont ces policiers étaient originaires.

Une alliance de groupes sunnites chapeautée par la branche irakienne d'Al-Qaïda a affirmé, dans un communiqué mis en ligne vendredi soir, avoir exécuté 18 policiers qu'elle avait enlevés dans la province de Diyala, car le gouvernement avait ignoré ses demandes.

Le communiqué, dont l'authenticité n'a pu être établie, rappelle que le groupe réclamait que les auteurs du viol présumé d'une femme sunnite lui soient livrés et que les musulmanes sunnites détenues dans les prisons du ministère de l'Intérieur soient libérées. Il avait donné 24 heures au gouvernement irakien pour satisfaire ses exigences.

L'annonce d'Al-Qaïda, qui est bien implanté dans la province de Diyala, est intervenue moins de deux semaines après la controverse politique déclenchée par le viol présumé le 18 février d'une jeune femme sunnite, âgée d'une vingtaine d'années et dénoncé d'abord par une fondation sunnite chargée de la gestion des cultes pour cette confession. La fondation avait accusé des policiers, majoritairement chiites en Irak, de l'avoir violée au cours d'une détention de quelques heures.

Le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki avait lui affirmé que la victime présumée avait menti pour porter atteinte à la crédibilité de la police et au plan de sécurité, tandis qu'un conseiller du vice-président sunnite Tarek al-Hachémi prenait sa défense.

Le président kurde Jalal Talabani avait fini par se dire "ahuri" face à cette "course aux commentaires", et appelé les parties à la "retenue", en laissant entendre que la justice serait saisie.

Depuis, les autorités n'ont annoncé aucune avancée dans l'enquête, ni la saisine d'un juge. Et l'armée américaine, qui avait admis la jeune femme dans un hôpital sous son contrôle, n'a pas reçu de demande judiciaire de transmission de son dossier médical -- qui pourrait établir ou démentir les faits --, a indiqué jeudi un porte-parole de l'armée.

En fin d'après-midi, la violence a par ailleurs une nouvelle fois frappé Bagdad, avec un attentat à la bombe qui a tué au moins dix personnes sur un marché de voitures à ciel ouvert, selon un responsable de défense.

L'attentat s'est produit à Sadr city, bastion chiite longtemps tenu par des milices et dont les autorités ont par ailleurs annoncé vendredi, quelques heures avant l'attentat, avoir donné leur accord pour l'ouverture d'un centre de coordination des forces irakiennes et américaines.

"Un centre de coordination des activités de l'armée et de la police irakiennes ainsi que des forces américaines, va être installé en périphérie de Sadr city et sera opérationnel à partir du 13 mars", a déclaré vendredi à l'AFP cheikh Rahim al-Daraji, maire d'un des deux arrondissements de Sadr City.

Un autre attentat, à la voiture piégée, visant un poste de contrôle dans le sud-ouest de Bagdad, a tué un policier, selon une source des services de sécurité. Deux soldats américains et un interprète ont pour leur part été tués dans l'explosion d'une bombe au passage de leur patrouille, dans le nord-ouest de Bagdad, a annoncé l'armée américaine.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article