Saddam Hussein condamné à mort par plus criminel que lui
Les assassins, les vrais, doivent ricaner et sabler le champagne. Qu'ils en profitent. La faucheuse passe pour tout le monde au moment où il faut. Mais si Saddam Hussein est condamné à mort pour soit-disant 148 villageois chiites qu'il n'a pas tué de ses propres mains, nous posons les questions suivantes : Combien Olmert a-t-il tué de palestiniens et de Libanais depuis qu'il est au pouvoir ? Combien ? Il nous semble que le chiffre de 148 est largement dépassé. Combien Bush, Cheney, Rumsfeld, et tous les sionistes qui poussent à la guerre ont tué d'Irakiens et d'Afghans ? Il nous semble là aussi que le chiffre de 148 est ridicule à côté de leurs crimes innombrables. Notre monde est gouverné par des crapules qui assassinent chaque jour par procuration, dont les milices et les services secrets n'en finissent pas de commettre des attentats et des meurtres et ces satanés individus se permettent encore de juger les autres. Ils sont à vomir. Nous sommes écoeurés par tous ces pourris, fascistes, par cette peste qui mine notre monde. C'est eux qui devraient être à la place de Saddam Hussein. On sait très bien qu'ils ont envahi son pays pour tout lui voler. Tout comme nous savions très bien que le sort de Saddam était joué d'avance. L'article de Gilles Munier posé hier explique bien la chose... l'administration Bush voulait le faire exécuter avant les élections. Ces pourris croient peut-être que ça va redorer leur blason pas très reluisant. Nous n'avons que haine et mépris pour tous ceux qui se sont permis de violer un pays au passé millénaire, de massacrer son Peuple, de le piller sans un remords. Le doigt de Dieu est posé sur eux. Et ce crime-là, c'est un crime de trop.
Saddam condamné à l'issue d'une audience brève mais houleuse
"Longue vie à l'Irak, longue vie à l'Irak", n'a cessé de répéter Saddam Hussein, sans parvenir à couvrir la forte voix du juge Raouf Rachid Abdel Rahmane proclamant le verdict redouté: "condamné à mort par pendaison".
L'ancien président, vêtu d'une chemise blanche et d'un costume sombre, portant sa barbe poivre et sel désormais habituelle, a paru secoué par le verdict, pourtant attendu, du Haut tribunal pénal irakien, au coeur de la zone verte fortifiée de Bagdad.
Pointant du doigt le juge ou brandissant un exemplaire du Coran, Saddam a rejeté la sentence: "Dieu est plus grand que l'occupant", a-t-il clamé, avant que quatre gardes ne l'empoignent fermement et le fassent sortir de la salle d'audience, les mains liées dans le dos.
Déjà, ces gardes avaient dû user de la force, saisissant les bras et les jambes de Saddam Hussein pour le contraindre à se lever à l'arrivée du juge, à la demande de ce dernier. "Ne me tordez les bras, ne me tordez pas les bras", a protesté l'ancien raïs.
Un autre garde avait été expulsé, après une protestation d'un avocat de la défense, alors qu'il se moquait ouvertement de Saddam Hussein.
Plus que la mort, c'est peut-être la perspective de la pendaison qui a ému l'ancien homme fort de l'Irak, âgé de 69 ans, qui avait marqué en juillet sa préférence pour le peloton d'exécution.
Cela ne l'a pas empêché d'adresser en sortant un sourire furtif à l'attention des procureurs et de la tribune de presse. Saddam Hussein n'a passé au total que quelques minutes dans la salle du tribunal, où les accusés ont été appelés, un à un, pour entendre leur verdict.
Seul le premier accusé, Mohammed Azzam al-Ali, pourra espérer sortir prochainement de camp Cropper, la prison américaine près de l'aéroport de Bagdad où tous sont détenus.
Lorsque le tour de Saddam est venu, le juge, obligé de hausser la voix pour se faire entendre, a lâché: "La peine capitale doit être appliquée".
Seconds couteaux du Baas, l'ancien parti dissous, Abdallah Kadhem, son fils Mezhar Abdallah Roueid et Ali Daeh Ali ont été condamnés à 15 ans de prison pour "homicide volontaire".
S'ils ont accepté leur verdict sans un mot, le tonitruant Barzan al-Tikriti, demi-frère de Saddam et ancien chef des services de renseignement, a réagi avec la vigueur qui lui est coutumière à l'énoncé de sa condamnation à mort.
"Longue vie au Baas, cette condamnation était jouée d'avance", a scandé Barzan, portant son keffieh rouge et blanc et provoquant un de ces incidents de séance dont il a l'habitude.
Avant lui, l'ancien président du tribunal révolutionnaire Awad Ahmed al-Bandar, lui aussi condamné à mort, avait été expulsé de la salle d'audience en criant "Allah Akbar pour tous les traîtres".
L'ancien vice-président, Taha Yassine Ramadan, contre lequel la peine de mort avait été requise, a écopé de la prison à vie.
"Je rejette cette condamnation, qui n'a rien à voir avec les faits. Il est très clair que l'accusation de crime contre l'humanité à mon encontre est illégitime. Je confie mon sort à Dieu et aux moujahidine", a-t-il affirmé.
L'ambiance au tribunal, à l'image de bien des audiences, a été confuse. Avant même le verdict, l'expulsion de l'un des avocats de Saddam Hussein, l'ancien ministre américain de la Justice Ramsey Clark, avait donné le ton.
"Sortez de la salle, vous êtes venus d'Amérique pour vous moquer du peuple irakien et du tribunal", lui a lancé le juge Abdel Rahmane.
L'avocat américain avait critiqué l'annonce du verdict, à deux jours des élections parlementaires américaines du 7 novembre.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt