La revanche de Nancy Pelosi
La revanche de Nancy Pelosi
par Katia Schaer
Une libérale en tailleur griffé. C'est, en peu de mots, la description de la très probable prochaine «Speaker of the House» Nancy Pelosi. Un personnage politique qui fait trembler les républicains.
Car la démocrate, en dépit de son style bon chic bon genre et de ses apparitions télévisées très pincées, défend des positions politiques qui font hurler les conservateurs.
Le verbe fort
Opposée à la guerre en Irak, hostile au renouvellement du Patriot Act, Nancy Pelosi milite pour l'extension des programmes sociaux Medicare et Medicaid et le relèvement du salaire horaire minimal notamment. Et la dame a le verbe fort. Les républicains ? Corrompus. George Bush ? Incompétent.
Elle représente surtout ce que les conservateurs désignent avec mépris et sans craindre les associations abusives comme les «valeurs de San Francisco», une ville redoutablement libérale, emblématique du mouvement hippie des années 1970 et surtout de la communauté gay. «Tout ce pour quoi nous avons travaillé si dur sera-t-il détruit par Nancy Pelosi?», interrogeait le républicain Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants.
Rien de révolutionnaire
Et pourtant. Le parcours de Nancy Pelosi, dont l'identité autoproclamée est celle de «grand-mère de 66 ans» n'a rien de révolutionnaire. Issue d'une famille italo-américaine de six enfants, Nancy Pelosi, a grandi à Baltimore (Maryland), une ville dont son père Thomas D'Alesandro Jr. était le maire de la fin des années 1940 à la fin des années 1950.
Une fortune immobilière
Elle a rencontré lors de ses études à Washington son époux, Paul Pelosi, avec lequel elle s'est installée à San Francisco, où le couple s'est construit une fortune dans l'immobilier. Et ce n'est qu'après avoir élevé ses cinq enfants qu'elle s'est tournée vers la politique, se faisant progressivement reconnaître au sein du Parti démocrate. En 1987, elle s'est porté candidate pour la Chambre des représentants, où elle a été, depuis, régulièrement réélue.
Sources : LA TRIBUNE
Posté par Adriana Evangelizt