Un attentat fait plus de 105 morts dans le nord de l’Irak

Publié le par Adriana Evangelizt

Cet attentat est en corrélation avec ce que nous disions ICI... on ne nous fera pas croire que ce sont les Résistants Irakiens qui font sauter leurs frères. Quand on sait de surcroît que l'on ne peut pas faire un pas sans se heurter à des check-points et à des contrôles, on se demande bien comment un camion bourré d'explosifs pourrait échapper à la maille du filet. Les mercenaires patentés s'en donnent à coeur joie pour perpétrer leurs crimes.

Un attentat fait plus de 105 morts dans le nord de l’Irak

Un attentat au camion piégé a fait plus de cent cinq morts et 250 blessés sur un marché animé de Touz Khourmato, samedi dans le nord de l’Irak, a fait savoir la police.

Ce bilan, qui en fait l’un des attentats les plus meurtriers commis cette année, pourrait s’alourdir, plusieurs dizaines d’habitations et d’échoppes ayant été détruites, a souligné le colonel Abbas Mohamed Amine, chef de la police de la ville majoritairement chiite.

Cette nouvelle effusion de sang met fin à quelques jours de calme relatif. Plusieurs dizaines de milliers de soldats américains des forces d’occupation et irakiens sont engagés dans une offensive contre une rébellion aux multiples visages.

L’opération, qui se déroule pour l’essentiel dans et autour de Bagdad, a vraisemblablement repoussé la guérilla vers des zones moins exposées.

Un attentat suicide commis dans l’est de la capitale a néanmoins fait six morts dont cinq soldats irakiens, a annoncé un porte-parole militaire.

Vendredi soir, un kamikaze a tué 22 personnes et en a blessé 17 autres en précipitant une voiture piégée contre des Kurdes chiites dans un village proche de la frontière iranienne. Les victimes avaient assisté à un enterrement, a dit un responsable.

L’armée américaine d’occupation a quant à elle annoncé la mort de huit de ses soldats, tués au cours des deux derniers jours.

Les pertes américaines accentuent les pressions exercées sur George Bush par l’opposition démocrate, désormais majoritaire au Congrès, et certains membres influents de son propre Parti républicain, pour qu’il justifie sa stratégie en Irak par des résultats.

Bush a ordonné l’envoi de 28.000 soldats en renfort, portant à 157.000 les militaires américains désormais déployés en Irak.

La période avril-juin a été le trimestre le plus meurtrier pour l’armée américaine d’occupation en Irak depuis l’invasion de mars 2003. Vingt-deux soldats ont été tués ce mois-ci, la plupart à Bagdad.

Un soldat britannique a par ailleurs péri dans la nuit de vendredi à samedi à Bassorah, dans le Sud, lors d’une offensive présentée comme la plus importante menée depuis le début de l’année par la Grande-Bretagne en Irak. Un millier de soldats disposant d’un appui aérien y sont mobilisés contre des insurgés.

Bassorah, principale ville du sud de l’Irak située au coeur d’une région riche en pétrole, est l’enjeu d’une lutte féroce entre factions chiites.

Toujours durant la nuit, un obus de mortier a tué sept membres d’une famille endormis sur le toit de leur habitation à Fadhil, quartier du centre de Bagdad, a rapporté la police.

Sur le plan diplomatique, des représentants de l’Iran ont pu rencontrer pour la première fois cinq de leurs compatriotes arrêtés en début d’année dans le Nord irakien par les forces américaines. Le ministre irakien des Affaires étrangères, Hochiar Zebari, a parlé à ce sujet d’une "évolution positive".

La visite des trois diplomates, dont l’ambassadeur d’Iran à Bagdad, a duré plusieurs heures, a précisé le ministre en exprimant l’espoir que l’initiative permette d’apaiser les tensions entre Téhéran et Washington.

Selon l’armée américaine d’occupation, ces cinq hommes, arrêtés le 11 janvier au consulat d’Iran à Erbil, sont liés aux Gardiens de la révolution et apportaient un soutien aux insurgés irakiens. Selon Téhéran, qui exige leur libération, il s’agit de diplomates.

Le Premier ministre Nouri al Maliki a engagé les groupes politiques à former une nouvelle alliance qui dépasserait les clivages confessionnels pour soutenir son gouvernement.

Le chef du gouvernement, de confession chiite, a également exigé des partisans de Moktada Sadr qu’ils adoptent une position claire sur les actes de "terrorisme" commis par des éléments liés à leur courant.

"Ce front est ouvert à tous ceux qui conviennent avec nous de la nécessité d’améliorer l’action du gouvernement (...) et la riposte aux menaces dont il est l’objet", a déclaré Maliki lors d’une conférence de presse.

Sources Al Loufok

Posté par Adriana Evangelizt

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article