50 soldats américains tués depuis début avril

Publié le par Adriana Evangelizt

50 fils de l'Amérique morts pour Halliburton... au mois d'Avril. On est le 18.

Irak: 14 morts dans des attaques,

50 soldats américains tués depuis début avril



Cinquante soldats américains ont été tués depuis début avril en Irak, où Washington continue à déployer des renforts pour tenter de juguler les violences qui ont fait 14 morts mardi à travers le pays.

Par ailleurs, le ministère irakien de l'Intérieur a formellement démenti une information de la branche irakienne du réseau terroriste Al-Qaïda faisant état de l'enlèvement et de l'exécution de 20 policiers irakiens.

L'armée américaine a annoncé la mort de cinq nouveaux soldats, à la veille d'une rencontre entre le président américain George W. Bush et ses adversaires démocrates qui veulent lui imposer un désengagement d'Irak en 2008.

Quatre GI's ont été tués au cours d'opérations samedi et lundi dans la province occidentale d'Al-Anbar, principal foyer de l'insurrection sunnite, et le cinquième à Bagdad dans une attaque à la bombe, un projectile de type "EFP" que les militaires américains soupçonnent d'être de fabrication iranienne.

Le commandement américain à Bagdad accuse l'Iran de fournir des pièces détachées et des techniques de fabrication d'explosifs utilisées contre les force de la coalition en Irak.

Ces décès portent à 50 le nombre de GI's morts depuis début avril et à 3.304 le nombre de soldats et personnels assimilés américains tués en Irak depuis l'invasion en mars 2003, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres du Pentagone.

L'armée américaine a aussi annoncé l'arrestation du conducteur d'un camion rempli d'essence et d'explosifs qui a reconnu avoir été payé 30.000 dollars pour attaquer un poste de police irakien à Machahdi, au nord de Bagdad. Le chauffeur a été interrogé après que son camion s'est renversé.

L'armée avait affirmé dans un premier temps qu'il transportait de l'acide nitrique, mais après vérification, a précisé qu'il s'agissait d'essence.

Pour tenter d'enrayer le cycle de la violence, les armées américaine et irakienne poursuivent le déploiement de renforts dans le cadre du plan de sécurisation de Bagdad lancé le 14 février.

Ce plan prévoit le déploiement de 30.000 nouveaux soldats américains en Irak et 90.000 soldats irakiens et américains d'ici au mois de juin dans la capitale. Il est étendu progressivement à d'autres régions.

M. Bush, qui s'est entretenu lundi avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, a rappelé que ce plan n'en était qu'à ses débuts. Il s'est cependant bien gardé de parler à nouveau de signes "encourageants", quelques jours après l'attentat meurtrier au Parlement irakien, dans la zone verte hautement sécurisée du centre de Bagdad.

Le président américain a également persisté dans son refus opiniâtre de tout calendrier de retrait d'Irak, comme le réclament ses adversaires démocrates qui exigent d'assortir le financement de la guerre d'une fin de mission l'année prochaine.

L'absence d'un tel calendrier a été la raison principale avancée lundi par le mouvement du puissant dirigeant chiite radical Moqtada Sadr pour justifier le retrait du gouvernement des six ministres de son courant influent au Parlement.

Resté sourd aux appels du courant Sadr, M. Maliki avait affirmé la semaine dernière qu'il ne voyait "pas l'utilité d'un calendrier de retrait" des troupes américaines.

Enfin, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé mardi les pays voisins de l'Irak à "laisser leurs frontières ouvertes" aux réfugiés irakiens, dans un message vidéo diffusé à l'ouverture d'une conférence de l'ONU à Genève sur la crise migratoire dans la région.

L'ONU a averti que huit millions d'Irakiens avaient un besoin urgent d'aide, alors que les pays voisins, Jordanie et Syrie, ont atteint leurs limites en accueillant deux millions de réfugiés irakiens.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article